Amendement N° 213 5ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 13 juin 2016 par : MM. M. Bourquin, Vaugrenard, Mmes Bataille, Guillemot, MM. Labazée, Tourenne, Assouline, Vincent, Mme Jourda, MM. Roger, Kaltenbach, Montaugé, Cabanel, Courteau, J.C. Leroy, Botrel, Durain, Godefroy, Néri, Mme Yonnet, M. Antiste, Mme Tocqueville, MM. Carrère, Cornano, Desplan, J. Gillot, Mme Monier.

Photo de Martial Bourquin Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Delphine Bataille Photo de Annie Guillemot Photo de Georges Labazée Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de David Assouline Photo de Maurice Vincent Photo de Gisèle Jourda Photo de Gilbert Roger Photo de Philippe Kaltenbach Photo de Franck Montaugé Photo de Henri Cabanel 
Photo de Roland Courteau Photo de Jean-Claude Leroy Photo de Yannick Botrel Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Pierre Godefroy Photo de Alain Néri Photo de Evelyne Yonnet Photo de Maurice Antiste Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Louis Carrère Photo de Jacques Cornano Photo de Félix Desplan Photo de Jacques Gillot Photo de Marie-Pierre Monier 

Après l'alinéa 1

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 1224-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque l’employeur souhaite externaliser des salariés, il respecte la procédure prévue à l’article L. 1222-6. Le salarié peut faire valoir son droit de refus. Dans ce cas, l’employeur procède à son reclassement au sein de l’entreprise. Dans le cas où le salarié accepte l'externalisation, il peut conserver le statut de son entreprise d'origine durant trois ans ; et il peut, passé ce délai, demander sa réintégration sans que l’entreprise cessionnaire ne puisse s’y opposer. » ;

Exposé Sommaire :

Nous constatons que des activités entières de grands groupes industriels sont de plus en plus souvent externalisées. Ainsi les salariés sont transférés de manière systématique et ils vivent douloureusement ces changements. Ils perdent non seulement leur statut mais aussi leur appartenance à un groupe auxquels ils sont attachés pour certains depuis des dizaines d'années.

Lors de ces opérations, les contrats de travail en cours sont transférés automatiquement à l'entreprise d'accueil et les salariés qui n'acceptent pas ce transfert sont considérés comme démissionnaires.

Pourtant la jurisprudence européenne a consacré le droit d'opposition du salarié au transfert de son contrat de travail au nom des droits fondamentaux du travailleur. Elle permet de fait le volontariat sur tout transfert du contrat de travail dans le cadre des externalisations.

Le présent amendement suit ainsi les recommandations de la Cour de Justice de l'Union Européenne en permettant à ce que l'accord du salarié soit requis pour être externalisé.

De même, le présent amendement permet au salarié de conserver son statut de son entreprise d'origine durant trois années et lui donne ainsi la possibilité de demander sa réintégration, passé un délai de trois ans. Un certain nombre d’entreprises pratique déjà de la sorte. Cet amendement vise à généraliser les garanties apportées au salarié lors de l’externalisation.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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