Amendement N° 234 3ème rectif. (Non soutenu)

Décès d'anciens sénateurs

Discuté en séance le 16 novembre 2016
Avis de la Commission : Défavorable

Déposé le 15 novembre 2016 par : MM. Gorce, Néri, Mme Bataille, MM. Durain, Mohamed Soilihi, Mme Lienemann, MM. Tourenne, Masseret, Duran, Montaugé, Courteau, Mme Meunier, MM. Manable, Madec, Mme Yonnet.

Photo de Gaëtan Gorce Photo de Alain Néri Photo de Delphine Bataille Photo de Jérôme Durain Photo de Thani Mohamed Soilihi Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Jean-Louis Tourenne 
Photo de Jean-Pierre Masseret Photo de Alain Duran Photo de Franck Montaugé Photo de Roland Courteau Photo de Michelle Meunier Photo de Christian Manable Photo de Roger Madec Photo de Evelyne Yonnet 

Après l’article 43

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 4131-6 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 4131-6-... ainsi rédigé :

« Art. L. 4131-6-... L’État garantit le droit de chacun à la santé. Dans ce but, le conventionnement à l'assurance maladie d'un médecin libéral intervient dès lors qu'il se soumet à l'obligation d'exercer, pour une durée qui ne doit pas excéder dix-huit mois, dans les zones déficitaires définies dans les conditions fixées par l’article L. 1434-4.
« Les conditions de mise en œuvre de cette obligation sont fixées par décret en Conseil d’État. »

Exposé Sommaire :

Le droit constitutionnel à la santé doit être garanti à tous.

Il suppose que chaque patient puisse accéder rapidement à un médecin.

Dans de trop nombreuses zones qualifiées de déficitaires, ce droit n'est aujourd'hui plus garanti faute de l'installation de nouveaux médecins susceptibles de compenser les départs.

L'Etat doit donc prendre les mesures indispensables pour garantir ce droit le temps nécessaire au réajustement de la démographie médicale.

Ainsi est-il en droit d'exiger des médecins qu'ils assurent une présence minimale dans ces zones afin de combler les pénuries constatées.

Afin de faire participer l'ensemble du corps médical à cet effort, il est proposé d'instituer à la charge de chaque médecin une obligation d'exercer pendant un temps donné en zone déficitaire.

Cette durée, qui ne pourrait excéder 18 mois, serait calculée au prorata de l'ancienneté de chaque médecin. Elle serait portée à son maximum pour un médecin débutant sa carrière et réduite pour ceux s'apprêtant à l'achever.

Cette obligation devrait être accomplie dans les cinq ans de son entrée en vigueur.

Elle pourra être effectuée par fraction ne pouvant être inférieure à un trimestre.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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