Amendement N° 468 rectifié (Rejeté)

Loi de finances rectificative pour 2016

Discuté en séance le 16 décembre 2016
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Favorable
( amendements identiques : 181 181 )

Déposé le 15 décembre 2016 par : MM. Vincent, F. Marc, Yung, Guillaume, Mme M. André, MM. Berson, Botrel, Boulard, Carcenac, Chiron, Éblé, Lalande, Patient, Patriat, Raoul, Raynal, les membres du Groupe socialiste, républicain et apparentés.

Photo de Maurice Vincent Photo de François Marc Photo de Richard Yung Photo de Didier Guillaume Photo de Michèle André Photo de Michel Berson Photo de Yannick Botrel Photo de Jean-Claude Boulard 
Photo de Thierry Carcenac Photo de Jacques Chiron Photo de Vincent Eblé Photo de Bernard Lalande Photo de Georges Patient Photo de François Patriat Photo de Daniel Raoul Photo de Claude Raynal 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

L'article 23 septies introduit par l'Assemblée nationale modifie le code des impôts afin de restreindre la qualification de locaux industriels aux seuls bâtiments consacrés à la transformation de marchandises (et non plus lorsque "l'outillage est prépondérant"). Cette modification est susceptible d'entraîner de très importantes diminutions de bases de foncier bâti et de CFE pour les collectivités.

Cet amendement propose donc la suppression de l’article 23 septies dont les conséquences pourraient être particulièrement lourdes, de l’ordre plusieurs centaines de millions d’euros, en termes de pertes de recettes fiscales pour les collectivités, dans un contexte déjà difficiles pour elles. Le risque de baisse de recettes fiscales se concentrerait sur les entrepôts logistiques, les dépôts pétroliers, les terminaux portuaires.

Ce risque de perte de recettes fiscales se concentreraient par ailleurs sur de grandes entreprises qui sont les principaux contributeurs à la CFE de certains territoires. En modifiant la définition des immobilisations industrielles, cet article concentrerait aussi la pression de la fiscalité économique locale sur des entreprises qui emploient du personnel (transformation de produits) pour favoriser les entreprises qui ont aujourd’hui massivement recours à la mécanisation et à la robotisation (secteur de la logistique).

Enfin, cet article allégerait l’impôt économique local de certaines entreprises bien connues qui pratiquent déjà l’optimisation de leur IR via le Luxembourg, ce qui paraît inacceptable. En conséquence, les Sénateurs socialistes souhaitent unanimement que cet article soit supprimé et que les difficultés de doctrine fiscale, qu’ils ne nient pas et qui doivent être traitées, à l’origine de cet article puissent être rapidement résolues sans que les finances des collectivités en soient gravement affectées.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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