Déposé le 23 novembre 2017 par : MM. Wattebled, Bignon, Capus, Chasseing, Malhuret, Mme Mélot, MM. Decool, Guerriau, Lagourgue, Fouché.
Après l’article 7
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. - Après le troisième alinéa du 1 du I de l’article 1647 D du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les conseils municipaux ont la faculté de réduire le montant de la base minimum déterminé dans le tableau constituant le deuxième alinéa du présent 1 de moitié au plus pour les assujettis n’exerçant leur activité professionnelle qu’à temps partiel ou pendant moins de neuf mois de l’année et pour les assujettis dont le montant hors taxes des recettes ou du chiffre d’affaires au cours de la période de référence définie à l’article 1467 A est inférieur à 10 000 €. Pour ces derniers assujettis, lorsque la période de référence ne correspond pas à une période de douze mois, le montant des recettes ou du chiffre d’affaires est ramené ou porté, selon le cas, à douze mois. »
II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
... – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Cet amendement vise à rétablir la possibilité - supprimée en 2014 - pour les communes et les EPCI d’accorder une réduction de 50% au maximum sur le montant minimum de CFE pour les entreprises qui ont une activité professionnelle à temps partiel ou moins de 9 mois de l’année et qui ont un chiffre d’affaire très faible.
Ces entreprises paient en effet des montants de CFE sans proportion avec leur activité réelle et ont été parfois fortement pénalisées par la réforme de 2014.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Irrecevabilité LOLF
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.