Amendement N° 109 7ème rectif. (Tombe)

Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Discuté en séance le 2 juillet 2018
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : )

Déposé le 27 juin 2018 par : Mme Mélot, MM. Bignon, Decool, Fouché, Guerriau, Lagourgue, Alain Marc, Wattebled, Vogel, Paul, Mme Goy-Chavent, MM. Mizzon, Delahaye, Daubresse, Mme Keller.

Photo de Colette Mélot Photo de Jérôme Bignon Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Alain Fouché Photo de Joël Guerriau Photo de Jean-Louis Lagourgue Photo de Alain Marc 
Photo de Dany Wattebled Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Philippe Paul Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Jean-Marie Mizzon Photo de Vincent Delahaye Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Fabienne Keller 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

Le II de l'article L. 253-8 du code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :

1° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L'utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives présentant des modes d'action identiques à celles de la famille des néonicotinoïdes et des semences traitées avec ces produits est interdite. Un décret précise les modalités d'application du présent alinéa. » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « au premier alinéa » sont remplacés par les mots : « aux premier et deuxième alinéas » ;

3° Au troisième alinéa, le mot : « deuxième » est remplacé par le mot « troisième » et les mots : « contenant des substances actives de la famille des néonicotinoïdes » sont remplacés par le mot : « considérés ».

Exposé Sommaire :

Amendement de repli.

Cet amendement rétablit l'article 14 septies, relatif au champ d'interdiction des néonicotinoïdes.

Sur proposition du rapporteur, l’Assemblée nationale avait adopté des modifications de l’article L. 253-8 du Code rural et de la pêche maritime pour renforcer l’interdiction des néonicotinoïdes. Une rédaction avait été trouvée, en compromis avec le Gouvernement. Il convient de revenir a minima à cette rédaction.

Premières victimes des pesticides, particulièrement des insecticides néonicotinoïdes, les abeilles sont menacées d’extinction en Europe. Le taux de mortalité atteint jusqu’à 80 % dans certaines ruches d’Europe. La chute inquiétante des populations de pollinisateurs a du reste amené la même Commission européenne à émettre en 2013 un moratoire de deux ans sur trois néonicotinoïdes.

Le « syndrome d’effondrement des colonies » observé depuis les années 1990 a des impacts sur le secteur apicole mais plus largement sur l’ensemble de la biodiversité. Indispensables pour l’agriculture, les abeilles pollinisent 84 % des cultures européennes et 4 000 variétés de végétaux.

Cette version de l'amendement rétablit purement et simplement la rédaction issue des travaux de l'Assemblée nationale.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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