Amendement N° 571 rectifié (Irrecevable)

Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Avis de la Commission : Irrecevable

Déposé le 21 juin 2018 par : MM. Cabanel, Montaugé, Mme Artigalas, M. Martial Bourquin, Mme Conconne, MM. Courteau, Daunis, Duran, Mme Guillemot, MM. Iacovelli, Tissot, Kanner, Bérit-Débat, Joël Bigot, Mmes Bonnefoy, Cartron, Martine Filleul, M. Jacquin, Mme Préville, M. Roux, Mmes Taillé-Polian, Tocqueville, M. Fichet, Mme Blondin, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Henri Cabanel Photo de Franck Montaugé Photo de Viviane Artigalas Photo de Martial Bourquin Photo de Catherine Conconne Photo de Roland Courteau Photo de Marc Daunis Photo de Alain Duran Photo de Annie Guillemot Photo de Xavier Iacovelli Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Patrick Kanner 
Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Joël Bigot Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Françoise Cartron Photo de Martine Filleul Photo de Olivier Jacquin Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Yves Roux Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Maryvonne Blondin 

Après l’article 16 A

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le b du I de l’article L. 151-3 du code monétaire et financier, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …) Activités agricoles impliquant l’alimentation humaine ou animale, la détention ou l’usage de terrains agricoles par nature ou par vocation. »

Exposé Sommaire :

L’article L. 151-3 du code monétaire et financier prévoit que certaines investissements étrangers réalisés en France sont soumis à autorisation préalable du ministre chargé de l’économie.

Le présent amendement vise à élargir le champ d’application de cet article aux activités agricoles.

Les auteurs de cet amendement souhaitent ici attirer l’attention sur la question majeure du foncier agricole. Le présent projet de loi ne traite pas du tout de cette dimension qui est pourtant centrale.

De plus en plus de tentatives d’accaparement de nos terres agricoles voient le jour et une certaine libéralisation de notre foncier agricole est à l’œuvre. Si nous n’arrivons pas à réguler ces comportements, c’est notre modèle agricole voire notre souveraineté qui seront remis en cause.

C’est pourquoi, cet amendement, dans l’attente de la future loi sur le foncier agricole promise par le Gouvernement, vise à prendre une mesure d’urgence qui s’inscrit dans la continuité du fameux "Décret Montebourg".

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution par la commission saisie au fond

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