Amendement N° 589 rectifié (Rejeté)

Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Discuté en séance le 28 juin 2018
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 21 juin 2018 par : Mme Taillé-Polian, MM. Cabanel, Montaugé, Mmes Bonnefoy, Artigalas, MM. Bérit-Débat, Joël Bigot, Mmes Cartron, Martine Filleul, M. Jacquin, Mme Préville, MM. Roux, Tissot, Mme Tocqueville, MM. Botrel, Kanner, Fichet, Mme Blondin, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Henri Cabanel Photo de Franck Montaugé Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Viviane Artigalas Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Joël Bigot Photo de Françoise Cartron Photo de Martine Filleul 
Photo de Olivier Jacquin Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Yves Roux Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Nelly Tocqueville Photo de Yannick Botrel Photo de Patrick Kanner Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Maryvonne Blondin 

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

... - Après la première phrase de l'article L. 122-20 du code la consommation, est insérée une phrase ainsi rédigée :

« Dans le cadre de la restauration collective, un plat " fait maison " pourra être élaboré dans une cuisine centrale et livrée dans les cuisines satellites, sans autre intermédiaire dans l’élaboration du plat. »

Exposé Sommaire :

Cet amendement entend préciser l’extension de l’utilisation du label « fait maison » à la restauration collective.

Dans l’état actuel du droit, l’article L122.20 du code de la consommation ne permettrait pas aux cuisines centrales de se prévaloir du label « fait maison » alors même que certaines d’entre elles font preuve d’un attachement fort à la qualité, notamment en élaborant elles-mêmes des recettes sur un grand nombre de plats qu’elles pourraient pourtant trouver dans l’industrie agroalimentaire, à destination des cuisines satellites.

Cette précision de l’article L122.20 permet ainsi de lever l’ambiguïté de la formulation « sur place » et permet alors à certaines cuisines centrales d’obtenir cette reconnaissance de leur travail. Cette démarche de qualité mérite en effet d’être valorisée.

Il est évident que le décret n°2015-505 du 6 mai 2015 devrait être modifié et précisé en conséquence.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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