Amendement N° COM-237 2ème rectif. (Rejeté)

Commission des affaires sociales

Liberté de choisir son avenir professionnel


( amendement identique : )

Déposé le 26 juin 2018 par : MM. Iacovelli, Courteau, Mme Espagnac, M. Patrice Joly, Mme Grelet-Certenais, M. Roger, Mme de la Gontrie, M. Duran, Mmes Bonnefoy, Lienemann, M. Cabanel, Mmes Martine Filleul, Monier, M. Tissot, Mme Jasmin.

Photo de Xavier Iacovelli Photo de Roland Courteau Photo de Frédérique Espagnac Photo de Patrice Joly Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Gilbert Roger Photo de Marie-Pierre de La Gontrie 
Photo de Alain Duran Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Henri Cabanel Photo de Martine Filleul Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Victoire Jasmin 

Après l'article 62 ter (nouveau)

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au quatrième alinéa de l’article L. 3142-4 du code du travail, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « dix-sept ».

Exposé Sommaire :

En matière d'égalité professionnelle et de partage des tâches, nous sommes loin du compte. En matière de congés parentaux, nous sommes en retard : le partage entre parents du temps consacré aux jeunes enfants est encore trop grand. Il est donc indispensable de revoir la durée des congés, notamment du congé paternité.

Aujourd’hui les pères bénéficient d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant de onze jours consécutifs, qui s’ajoute au congé de naissance de trois jours, accordé et rémunéré par l’employeur.

L’allongement du congé de paternité est un outil efficace pour rééquilibrer entre les deux parents l’impact d’une naissance sur la carrière.

L’article 40 de notre Constitution ne nous permet pas d’allonger le congé de paternité. Seul le congé de naissance peut l’être car son financement est à la charge du seul employeur.

C’est pourquoi nous proposons par cet amendement de donner aux pères la possibilité de s’impliquer concrètement un peu plus dans les premiers jours qui suivent la naissance en passant de 3 à 17 jours le congé de naissance. Pourquoi 17 ? Parce que cela permettrait de doubler la durée cumulée actuelle du congé de naissance (3 jours) et du congé de paternité (11 jours) en la passant de 14 jours à 28 jours.

Rappelons que pour rejeter le droit individuel à un congé parental d’au moins quatre mois, contenu dans le projet de directive sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et aidants, actuellement en discussion au Parlement européen, le gouvernement a avancé des arguments de coûts budgétaires et a indiqué qu’il préférerait allonger le congé paternité.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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