Déposé le 16 juillet 2018 par : Mme Lavarde, MM. Pemezec, Karoutchi, Kern, Rapin, Janssens, Mme Garriaud-Maylam, MM. Henno, Brisson, Le Nay, Cuypers, Mizzon, Mmes Vullien, Deromedi, M. Moga, Mmes Goy-Chavent, Bories, M. Guerriau, Mme Guidez, MM. Decool, Gremillet.
Après l'alinéa 1
Insérer deux alinéas ainsi rédigés :
…° Le I de l’article L. 302-5 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Les logements mentionnés à l’article L. 302-16 sont exclus de la définition des résidences principales au sens du présent article. » ;
En application de la loi SRU, les logements sociaux doivent représenter 25 % de toutes les résidences principales des communes concernées. Les logements intermédiaires, qui ne sont ni totalement sociaux ni totalement privés, et qui sont très complémentaires du parc social en ce qu’ils favorisent la mobilité des ménages qui en sortent, ne sont pas pris en compte dans le calcul du taux de 25 %.
Un logement intermédiaire neuf rend même plus difficile l’atteinte de l’objectif SRU, puisqu’il élargit l’assiette (davantage de résidences principales pour le même nombre de logements sociaux). Nombre de maires se trouvent ainsi découragés de faire une place à ces logements intermédiaires dans leurs communes.
Parce qu’ils contribuent à la mixité sociale, offrent une continuité dans l’offre de logements aidés et donnent la possibilité aux classes moyennes de se loger dans des villes où le prix du m² est élevé, les logements intermédiaires ne doivent pas rendre plus contraignant l’atteinte du taux SRU de 25 %.
C’est pourquoi, cet amendement permet d’atteindre un peu plus rapidement le taux SRU de 25 % en venant diminuer le dénominateur (désormais les résidences principales à l’exclusion des logements intermédiaires) tout en laissant inchangé le numérateur.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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