Amendement N° 406 2ème rectif. (Adopté)

Lutte contre le gaspillage et économie circulaire

Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 24 septembre 2019 par : Mme Conconne, MM. Antiste, Joël Bigot, Kanner, Bérit-Débat, Mme Bonnefoy, M. Dagbert, Mme Martine Filleul, MM. Gillé, Houllegatte, Jacquin, Mmes Préville, Tocqueville, M. Duran, Mme Sylvie Robert, M. Temal, Mme Harribey, MM. Montaugé, Daunis, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Catherine Conconne Photo de Maurice Antiste Photo de Joël Bigot Photo de Patrick Kanner Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Michel Dagbert Photo de Martine Filleul Photo de Hervé Gillé 
Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Olivier Jacquin Photo de Angèle Préville Photo de Nelly Tocqueville Photo de Alain Duran Photo de Sylvie Robert Photo de Rachid Temal Photo de Laurence Harribey Photo de Franck Montaugé Photo de Marc Daunis 

Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 325-13 du code de la route, il est inséré un article L. 325-… ainsi rédigé :

« Art. L. 325-…. – Dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, à défaut d’institution d’un service public local de fourrière, et si aucun gardien n’a pu être agréé, il est possible, sur proposition du préfet et pour une durée définie, d’agréer comme gardien de fourrière une personne morale qui exerce également une activité de destruction ou de retraitement de véhicules usagés. »

Exposé Sommaire :

Aujourd’hui, les collectivités régies par l’article 73 de la constitution peinent à mettre en place les conditions d’une gestion optimale des véhicules hors d’usage (VHU).

Parmi ces conditions, la présence d’une fourrière sur le territoire permet la mise en place d’une zone de transition des véhicules le temps que le processus décrit dans le l’article R325-24 du code de la route soit complété. Or, en Martinique par exemple, du fait d’une absence de fourrière dédiée sur le territoire depuis 2016, les VHU doivent être laissés sur place le temps de que la procédure de police soit effectuée, parfois pendant plusieurs semaines.

Cette situation est le fait d’une absence d’acteurs prêt à prendre en charge une activité de fourrière, du fait de l’étroitesse du marché de ces territoires. Seuls des entreprises disposant d’une activité de casse se sont portées volontaires pour ouvrir un espace de fourrière. Aussi, sous le contrôle étroit du préfet, et de la commission départementale de la sécurité routière, nous proposons l’introduction d’une dérogation aux dispositions du présent article pour les collectivités d’outre-mer, afin de permettre une meilleure gestion des VHU qui continuent à y poser un véritable problème environnemental.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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