Amendement N° COM-54 rectifié (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire

Déposé le 4 mai 2020 par : M. Jomier, Mmes Harribey, Préville, M. Antiste, Mme Meunier, MM. Kerrouche, Féraud, Temal, Mmes Rossignol, Lubin, Guillemot, Lepage, MM. Manable, Patrice Joly, Duran, Mme Perol-Dumont, MM. Montaugé, Jacquin, Mme Taillé-Polian, MM. Vaugrenard, Tissot, Mazuir.

Photo de Bernard Jomier Photo de Laurence Harribey Photo de Angèle Préville Photo de Maurice Antiste Photo de Michelle Meunier Photo de Éric Kerrouche Photo de Rémi Féraud Photo de Rachid Temal Photo de Laurence Rossignol Photo de Monique Lubin Photo de Annie Guillemot 
Photo de Claudine Lepage Photo de Christian Manable Photo de Patrice Joly Photo de Alain Duran Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Franck Montaugé Photo de Olivier Jacquin Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Rachel Mazuir 

Après l'article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Par dérogation, la condition de trois mois de résidence ininterrompue mentionnée à l'article L251-1 du Code de l'action sociale et des familles est réputée satisfaite entre le 1er février et la date de fin de l'état d'urgence sanitaire. Les modalités d’application du présent article peuvent être précisées par décret.

Exposé Sommaire :

Les étrangers présents en France sont soumis à un délai de résidence de trois mois sur le territoire avant de pouvoir bénéficier de l'AME. Cet amendement, travaillé avec Médecins du Monde, vise à suspendre ce délai pendant la période de pandémie.

Si le dispositif de soins urgents et vitaux vient, en temps normaux, pallier l’absence d’aide médicale de l’Etat pour les personnes qui n’y sont pas éligibles, ce dispositif n’est accessible qu’aux personnes dont le pronostic vital est en jeu, de telle sorte qu’il s’agit de cas qui ont besoin d’une hospitalisation. Au vu de la charge à laquelle font en ce moment face nos hôpitaux, il apparaît dangereux d’attendre que des personnes aient besoin d’hospitalisation pour accepter de leur permettre de se soigner alors qu’on peut le faire plus tôt.

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