Amendement N° 197 (Rejeté)

Diverses dispositions liées à la crise sanitaire à d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du royaume-uni de l'union européenne

Discuté en séance le 26 mai 2020
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 25 mai 2020 par : Mme Benbassa, M. Collombat, Mme Assassi, les membres du groupe communiste républicain citoyen, écologiste.

Photo de Esther Benbassa Photo de Pierre-Yves Collombat Photo de Éliane Assassi 

Rédiger ainsi cet article :

Au second alinéa de l’article L. 313-23 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, le mot : « six » est remplacé par le mot : « neuf ».

Exposé Sommaire :

Dans son projet de loi susceptible de faire face à la crise économique, liée à la pandémie de Covid-19, particulièrement dans le secteur de l’agriculture, le Gouvernement souhaite allonger de six à neuf mois le temps autorisé aux travailleurs saisonniers étrangers pour exercer une activité professionnelle sur notre territoire et ce, à titre dérogatoire, tant que l’état d’urgence sanitaire sera de mise.

Les auteurs du présent amendement reconnaissent que sur le plan du droit, il s’agit d’une avancée – certes mineure et limitée – pour les travailleurs étrangers saisonniers. Ils déplorent cependant la vision qu’a l’exécutif des personnes migrantes : celle d’une catégorie de population dont on ne se soucie que lorsqu’elle peut servir de main d’œuvre, pour limiter les dégâts d’une crise sanitaire sur notre croissance.

Par cet amendement, nous souhaitons reconnaître à sa juste valeur l’implication de ces travailleurs saisonniers étrangers en temps de manque de main d’œuvre, en permettant d’inscrire dans le CESEDA, de manière pérenne, cet allongement de six à neuf mois de l’autorisation de travail sur le sol français. Cet allongement ne saurait être temporaire et conditionné à l’état d’urgence sanitaire.

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