Amendement N° 335 2ème rectif. (Retiré)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 17 juillet 2020
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 16 juillet 2020 par : Mme Doineau, MM. Henno, Laugier, Bonnecarrère, Louault, Mmes de la Provôté, Sollogoub, M. Canevet, Mme Vermeillet, MM. Pascal Martin, Détraigne, Bockel, Lafon, Médevielle, Le Nay, Moga, Mmes Vullien, Billon, M. Delcros, Mme Catherine Fournier, MM. Kern, Delahaye, Mmes Morin-Desailly, Saint-Pé.

Photo de Elisabeth Doineau Photo de Olivier Henno Photo de Michel Laugier Photo de Philippe Bonnecarrere Photo de Pierre Louault Photo de Sonia de La Provôté Photo de Nadia Sollogoub Photo de Michel Canevet Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Pascal Martin Photo de Yves Détraigne Photo de Jean-Marie Bockel 
Photo de Laurent Lafon Photo de Pierre Médevielle Photo de Jacques Le Nay Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Michèle Vullien Photo de Annick Billon Photo de Bernard Delcros Photo de Catherine Fournier Photo de Claude Kern Photo de Vincent Delahaye Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Denise Saint-Pé 

Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation à l’article 39 B du code général des impôts, pour leur exercice comptable 2020, les entreprises industrielles sont autorisées à différer leurs amortissements, sans perte de leur droit de déduction, même si cela a pour effet de rendre inférieure la somme des amortissements effectivement pratiqués depuis l’acquisition ou la création d’un élément donné, au montant cumulé des amortissements calculés suivant le mode linéaire et répartis sur la durée normale d’utilisation.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à permettre aux entreprises industrielles de différer leurs charges d’amortissements sur leurs machines pour ne pas grever leur résultat et donc leur capacité de rebond.

Cette mesure d’aide à l’industrie est neutre en termes de dépense publique. Il s’agit d’une mesure d’égalité, du fait que, fortement incitées par le Gouvernement, les banques reportent quasi-systématiquement les mensualités des crédits-bails. En effet, il y a une inégalité entre ceux qui louent leur machine en crédit bail et peuvent en reporter les charges, et ceux qui les possèdent en propre.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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