Amendement N° 778 (Rejeté)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 17 juillet 2020
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 15 juillet 2020 par : MM. Canevet, Le Nay, Mmes Vermeillet, Nathalie Goulet, M. Moga, Mmes Doineau, Sollogoub, MM. Détraigne, Prince, Delcros, Vanlerenberghe, Mmes Catherine Fournier, Saint-Pé.

Photo de Michel Canevet Photo de Jacques Le Nay Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Nathalie Goulet Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Elisabeth Doineau Photo de Nadia Sollogoub Photo de Yves Détraigne Photo de Jean-Paul Prince Photo de Bernard Delcros Photo de Jean-Marie Vanlerenberghe Photo de Catherine Fournier Photo de Denise Saint-Pé 

I. – Alinéa 1, première phrase

Après les mots :

l’événementiel,

insérer les mots :

et par toutes les entreprises qui exercent leur activité principale dans les secteurs relevant de l’avitaillement d’aéronefs, de trains,

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – La perte de recettes résultant pour les établissements publics de l'extension des secteurs bénéficiaires de l'annulation des redevances domaniales est compensée à due concurrence par la création et l’affectation d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

L'objet de cet amendement est de créer une dérogation afin que les activités d’avitaillement d’aéronefs et de trains exerçant sur les plateformes aéroportuaires et ferroviaires ne soient pas soumises à la définition européenne de la PME pour pouvoir bénéficier de l’exonération des redevances domaniales et commerciales.

De fait, la limitation des exonérations aux entreprises de moins de 250 salariés dans ce secteur n’a pas de sens car les trois opérateurs existants sont des ETI. Par conséquent, le dispositif conservé en l'état exclurait des exonérations de redevances l'ensemble du secteur pourtant éligible au plan d’aides à la filière tourisme, qui représente à lui seul 12 500 salariés sur le territoire français.

Sur les plateformes aéroportuaires et ferroviaires, la redevance domaniale et la redevance commerciale sont en outre les contreparties légitimes à la mise à disposition de locaux et l'apport de clientèle (via le flux de passagers)

Par ailleurs, du fait de la fermeture administrative des locaux aéroportuaires et ferroviaires et de la fermeture des frontières qui a interromp les flux de passagers pendant la crise sanitaire, c’est l’intégralité des opérateurs qui n'ont pu opérer, peu importe leur taille. Le seuil européen de la PME n’a donc pas d’objet dans ce cas particulier.

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