Amendement N° 785 rectifié (Retiré)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 19 juillet 2020
Avis de la Commission : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 18 juillet 2020 par : MM. Canevet, Le Nay, Mmes Vermeillet, Nathalie Goulet, M. Moga, Mmes Doineau, Sollogoub, MM. Détraigne, Prince, Delcros, Vanlerenberghe, Mmes Catherine Fournier, Saint-Pé, Billon, M. Lafon, Mme Létard, M. Pascal Martin, Mme Morin-Desailly, M. Henno.

Photo de Michel Canevet Photo de Jacques Le Nay Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Nathalie Goulet Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Elisabeth Doineau Photo de Nadia Sollogoub Photo de Yves Détraigne Photo de Jean-Paul Prince 
Photo de Bernard Delcros Photo de Jean-Marie Vanlerenberghe Photo de Catherine Fournier Photo de Denise Saint-Pé Photo de Annick Billon Photo de Laurent Lafon Photo de Valérie Létard Photo de Pascal Martin Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Olivier Henno 

I. – Alinéa 4

Remplacer les mots :

et de l’évènementiel

par les mots :

, de l'événementiel et de la formation professionnelle

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

.… – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Alors que le secteur de la formation professionnelle souffrait déjà d’un contexte économique tendu avant l’arrivée de l’épidémie dû aux récents mouvements sociaux (-30% de CA en Ile-de-France) et à la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle (⅓ du secteur en baisse de chiffre d’affaires sur 2019), la décision d’interdiction d’accueil du public pour le secteur le 15 mars dernier a entraîné des conséquences en chaîne qui ont gravement mis en danger l’équilibre financier des entreprises et associations du secteur. En moyenne, 72% de l’activité n’a pas pu être maintenue pendant le confinement. Ainsi, ces acteurs font face à des annulations sans report des commandes qui sont aujourd’hui toujours d’actualité.

Si le confinement a porté un coup dur à l’activité, cette situation va être amenée à durer et il convient de prendre en compte le besoin d’accompagnement dans la durée des acteurs du secteur. Les centres de formation ont été autorisés à rouvrir et reprendre leur activité de formation en présentiel à compter du 11 mai, mais la reprise d’activité va être difficile. En effet, la reprise d’activité a seulement augmenté de 10 points depuis le déconfinement passant de 28 à 38% à mi-juin.

Le secteur représente un tissu économique de TPE-PME fortement ancrées dans les territoires avec 100 000 personnes salariées ou non, qui - sans le soutien indispensable de la puissance publique - pourraient voir leur emploi menacé. Et alors même que le tissu économique de la formation sera un acteur majeur dans les territoires pour la reprise du pays.

Ainsi, afin d’éviter les faillites, les licenciements économiques, de permettre la reprise d’activité et la contribution du secteur à la relance, cet amendement propose d’inclure la formation professionnelle dans la liste des acteurs pouvant bénéficier des exonérations de contributions sociales prévues à cet article.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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