Amendement N° 223 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 14 novembre 2020
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 9 novembre 2020 par : Mmes Delmont-Koropoulis, Deromedi, M. Pellevat, Mmes Lassarade, Dumas, MM. Dallier, Milon, Mme Gruny, MM. Savary, Lefèvre, Charon, Mmes Malet, Bonfanti-Dossat, Berthet, MM. Bascher, Henri Leroy, Étienne Blanc, Piednoir, Gremillet, Mme Lavarde.

Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Jacky Deromedi Photo de Cyril Pellevat Photo de Florence Lassarade Photo de Catherine Dumas Photo de Philippe Dallier Photo de Alain Milon Photo de Pascale Gruny Photo de René-Paul Savary Photo de Antoine Lefèvre 
Photo de Pierre Charon Photo de Viviane Malet Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Martine Berthet Photo de Jérôme Bascher Photo de Henri Leroy Photo de Étienne Blanc Photo de Stéphane Piednoir Photo de Daniel Gremillet Photo de Christine Lavarde 

Après l'article 38

Insérer un article additionnel ainsi rédigé:

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport examinant les possibilités de création d’une enveloppe dédiée à la prise en charge des actes de médecine génomique, conditionnée à la réalisation d’un recueil prospectif et comparatif de données en vie réelle, permettant la validation de l’efficacité et de l’utilité cliniques et médico-économiques de ces actes innovants.

Exposé Sommaire :

La révolution génomique offre de nouvelles perspectives tant pour la médecine prédictive que préventive. Le séquençage du génome humain peut aujourd’hui être réalisé en quelques heures, représentant un coût moyen de 1000 €. La médecine génomique est un enjeu de santé publique majeur ; elle constitue une opportunité pour les patients atteints de pathologies graves de bénéficier à la fois d’une prise en charge personnalisée et de nouvelles thérapies ciblées.

En 2018, la Direction Générale de l’Offre de Soins a ainsi mis en œuvre le référentiel des actes innovants hors nomenclature (RIHN), pour soutenir l’innovation en biologie médicale et anatomocytopathologie. Bien que cette nomenclature soit un outil pérenne de financement de l’innovation, il demeure que son enveloppe fermée n’est pas suffisante. En outre, celle-ci n’inclut pas, à ce jour, les actes liés à l’analyse génomique, ce qui n’encourage pas leur utilisation auprès des patients, les privant alors d’une prise en charge spécifique qui améliore considérablement leur qualité de vie.

À titre d’exemple, les « tests compagnons », devenus indispensables dans la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein, ne sont pas financés, laissant les établissements décider s’ils supporteront ou non le risque financier, et conduisant donc à une iniquité potentielle entre les patients.

Aussi, afin d’assurer un accès à des examens indispensables à l’ensemble des patients, le présent amendement propose d’étudier, par le biais d’un rapport remis au Parlement par le Gouvernement, les possibilités de création d’une nouvelle enveloppe, attenante à celle du RIHN, et spécifique à la médecine génomique, afin d’accompagner le développement de nouvelles solutions thérapeutiques.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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