Amendement N° 268 3ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 10 novembre 2020
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 9 novembre 2020 par : M. Milon, Mmes Valérie Boyer, Deromedi, Dumas, MM. Grand, Burgoa, Calvet, Mme Berthet, MM. Brisson, Charon, Dallier, de Legge, Mme Garriaud-Maylam, MM. Daniel Laurent, Henri Leroy, Mandelli, Mme Richer, M. Sautarel, Mmes Laure Darcos, Malet, M. Savary, Mme Delmont-Koropoulis, MM. Gremillet, Regnard, Bernard Fournier.

Photo de Alain Milon Photo de Valérie Boyer Photo de Jacky Deromedi Photo de Catherine Dumas Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Laurent Burgoa Photo de François Calvet Photo de Martine Berthet Photo de Max Brisson Photo de Pierre Charon Photo de Philippe Dallier Photo de Dominique de Legge 
Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Daniel Laurent Photo de Henri Leroy Photo de Didier Mandelli Photo de Marie-Pierre Richer Photo de Stéphane Sautarel Photo de Laure Darcos Photo de Viviane Malet Photo de René-Paul Savary Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Daniel Gremillet Photo de Damien Regnard Photo de Bernard Fournier 

Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Le montant de cette contribution est financé sur les fonds propres des organismes concernés.

Exposé Sommaire :

Le présent article prévoit la création d’une contribution exceptionnelle aux fins de participation des organismes de complémentaire santé (OC) aux coûts engendrés par la gestion de l’épidémie de Covid-19 au titre de 2021.

Ainsi présentée, la mesure risque d’impacter directement les comptes des régimes collectifs complémentaires pilotés par les branches professionnelles et hébergés par des organismes assureurs recommandés.

Les organismes assureurs vont mécaniquement répercuter cette contribution sur les régimes collectifs de branche en relevant à due concurrence les cotisations patronales et salariales. Or, ces régimes sont déjà souvent tout juste à l’équilibre, sinon en déficit.

D’une part, l’augmentation des cotisations salariales comme patronales est tout-à-fait inopportune en période de crise économique où les entreprises sont déjà fortement fragilisées, particulièrement les TPE-PME qui sont les principales souscriptrices des contrat collectifs de branche organisant une mutualisation.

D’autre part, cette augmentation risque de dissuader les entreprises de rejoindre les régimes de branche, et donc de réduire la mutualisation qu’ils doivent en principe favoriser, particulièrement en période de crise sanitaire.

Il est donc proposé que la contribution exceptionnelle ne puisse être répercutée sur les régimes collectifs complémentaires de branche gérés par des organismes recommandés. Ces organismes doivent financer cette contribution sur leurs fonds propres.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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