Amendement N° 168 rectifié (Rejeté)

Respect des principes de la république

Discuté en séance le 2 avril 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 30 mars 2021 par : Mme Valérie Boyer, MM. Le Rudulier, Boré, Mme Goy-Chavent, MM. Bascher, de Legge, Meurant, Houpert, Charon, Longuet, Bouchet, Mme Drexler, MM. Genet, Savary, Henri Leroy, Mme de Cidrac, MM. Segouin, Tabarot, Mme Berthet.

Photo de Valérie Boyer Photo de Stéphane Le Rudulier Photo de Patrick Bore Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Jérôme Bascher Photo de Dominique de Legge Photo de Sébastien Meurant Photo de Alain Houpert Photo de Pierre Charon 
Photo de Gérard Longuet Photo de Gilbert Bouchet Photo de Sabine Drexler Photo de Fabien Genet Photo de René-Paul Savary Photo de Henri Leroy Photo de Marta de Cidrac Photo de Vincent Segouin Photo de Philippe Tabarot Photo de Martine Berthet 

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Après l’article 143 du code civil, il est inséré un article 143-… ainsi rédigé :

« Art. 143-…. – Le mariage ne peut être contracté si l’un des futurs époux séjourne irrégulièrement sur le territoire français. »

Exposé Sommaire :

Il paraît évident que la maîtrise de l’immigration passe par la lutte contre le mariage de complaisance. Cela doit être de la responsabilité du Maire et des procureurs.

Bien que le droit fondamental au mariage soit reconnu par l’article 12 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, ne rien faire c’est devenir complice et renforcer ainsi les trafics d’êtres humains.

D’ailleurs dans sa décision n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003, Conseil constitutionnel, a rappelé comme en 1993, que la situation irrégulière d'un étranger non seulement ne pouvait pas constituer un obstacle au mariage, mais ne constituait pas en elle-même une présomption de fraude.

Lorsque le mariage a été célébré et que l'étranger est en situation irrégulière, il sera possible de régulariser sa situation administrative en France par l'obtention d'une carte de séjour portant la mention « vie privée et familiale » en sa qualité de conjoint de français dès lors que le couple mène une vie commune et que l'étranger est entré en France avec un visa.

Notre législation actuelle constitue une brèche évidente dans le système de lutte contre l’immigration illégale.

Actuellement, pour se marier en France, il faut respecter certaines conditions d'âge, de résidence, d'absence de lien de parenté.

Nous devons ajouter une conditions et également exiger que les époux soient en situation régulière.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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