Déposé le 30 mars 2021 par : Mmes Borchio Fontimp, Demas, MM. Henri Leroy, Bascher, Mme Garnier, MM. Genet, Le Rudulier, Babary, Bacci, Mme Belrhiti, MM. Bonhomme, Boré, Bouchet, Bouloux, Burgoa, Charon, Cuypers, Mmes Deroche, Drexler, Dumont, M. Favreau, Mmes Goy-Chavent, Gruny, Joseph, MM. Laménie, Mandelli, Mmes Micouleau, Raimond-Pavero, MM. Rapin, Saury, Savin.
Après l'article 4
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Nul individu ou groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune.
Cet amendement revêt une utilité indéniable au regard du nombre croissant de revendications visant à demander un traitement différencié, notamment pour motif religieux. Rappeler que la règle commune est avant tout ce qui fonde une société basée sur le respect et la non-violence est un impératif. Si les différences forgent la grandeur d’un peuple, il ne faut pas qu’elles deviennent l’apanage de certains pour contrer l’intérêt de tous.
Alors que la France avance – certainement pas aussi vite qu’il le faudrait – sur la question de l’égalité entre les femmes et les hommes, certaines situations ne peuvent plus être tolérées. Comment accepter que des directeurs d’école, de collèges et de lycées soient, par exemple, confrontés à des demandes de plus en plus récurrentes comme la suppression de mixité, particulièrement pour des cours de sport.
Cet amendement vise à donner une assise juridique aux employeurs publics et privés pour lutter contre ces dérives, plutôt que de devoir s’y adapter.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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