Amendement N° 245 (Adopté)

Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Favorable

Déposé le 6 mai 2021 par : Mmes Conway-Mouret, Carlotti, MM. Temal, Kanner, Todeschini, Roger, Mme Gisèle Jourda, MM. Mickaël Vallet, Vallini, Vaugrenard, Antiste, Cozic, Patrice Joly, Mmes Lepage, Monier, MM. Stanzione, Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Marie-Arlette Carlotti Photo de Rachid Temal Photo de Patrick Kanner Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Gilbert Roger Photo de Gisèle Jourda Photo de Mickaël Vallet 
Photo de André Vallini Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Maurice Antiste Photo de Thierry Cozic Photo de Patrice Joly Photo de Claudine Lepage Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Lucien Stanzione Photo de Jean-Claude Tissot 

Alinéa 51, après la troisième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La France s’engage à soutenir la scolarisation et l’insertion professionnelle des jeunes filles, favorisées par des acteurs de terrain tels que les associations qui accompagnent leur transition du secteur professionnel informel au secteur formel.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à affirmer la volonté de la France de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons une réalité. En effet, la question de l’égalité entre les genres constitue la pierre angulaire d’une société inclusive. Pour ce faire, il est impératif de donner aux jeunes filles les moyens nécessaires à leur émancipation, notamment la scolarisation.

En effet, l’Agence française de développement subventionne trop souvent des projets de grande envergure au détriment de ceux nés d’initiatives locales soutenues par les petites associations qui sont pourtant les vraies interlocutrices sur les questions en lien avec l’émancipation des femmes et leur insertion socio-professionnelle.

Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en 2018, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’emploi informel représentait respectivement 92, 4% et 91% de l’emploi global, tous les secteurs confondus.

En outre, le niveau d’éducation et le sexe sont des variables déterminantes. Le taux de travailleuses dans le domaine informel est de 89, 7% contre 82, 7% de travailleurs. A fortiori, les risques d’occuper un emploi informel augmentent selon le niveau d’éducation. La condition des femmes dans les pays en voie de développement est souvent à la croisée de toutes ces inégalités.

Or, l’informalité empêche aussi les pays en voie de développement de tirer pleinement parti de l'ouverture du commerce en enfermant les travailleurs en transition entre deux emplois dans le piège de la pauvreté.

Dès lors, le renforcement de ces structures associatives permettrait aux femmes d’ancrer leur activité dans le secteur formel.

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