Amendement N° 272 (Rejeté)

Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

Discuté en séance le 12 mai 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 6 mai 2021 par : M. Vallini, Mme Carlotti, MM. Temal, Kanner, Todeschini, Roger, Mmes Conway-Mouret, Gisèle Jourda, MM. Mickaël Vallet, Vaugrenard, Antiste, Cozic, Patrice Joly, Mmes Lepage, Monier, MM. Stanzione, Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de André Vallini Photo de Marie-Arlette Carlotti Photo de Rachid Temal Photo de Patrick Kanner Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Gilbert Roger Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Gisèle Jourda 
Photo de Mickaël Vallet Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Maurice Antiste Photo de Thierry Cozic Photo de Patrice Joly Photo de Claudine Lepage Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Lucien Stanzione Photo de Jean-Claude Tissot 

Alinéa 77

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

La France contribue, en coordination avec les autres acteurs de l’aide, à appuyer les États les plus fragiles, pour renforcer leurs capacités en matière de conception et de mise en œuvre des politiques éducatives, avec une attention particulière à la promotion de l’égalité de genre et la non-discrimination à travers les systèmes éducatifs. La France s’engage à atteindre progressivement la part de 15 % de l’APD totale pour l’éducation, et de 50 % de l’APD éducation à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles, en mettant la priorité sur les pays d’Afrique subsaharienne.

Exposé Sommaire :

Malgré les engagements significatifs de la France en faveur de l’éducation depuis 2018, l’aide à l’éducation reste insuffisante et pas prioritairement orientée vers les besoins prioritaires des populations. La France consacre seulement 13 % de son APD à l’éducation dont 18% de l’APD à l’éducation bilatérale aux pays prioritaires qui traversent une crise éducative inquiétante, soit moins de 2% de l’aide bilatérale française totale, et 16 % de l’aide bilatérale à l’éducation dans les pays d’Afrique subsaharienne. Cette loi doit permettre de rétablir ce déséquilibre alarmant, en intégrant l’objectif des 15 % de l’APD à l’éducation et 50% de l'APD à l’enseignement de base. La France doit s’engager à consacrer l’intégralité des montants additionnels, tenant compte de l’augmentation de l’APD pour atteindre les 0, 7 %, à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles. Cette mesure est urgente afin de répondre aux besoins éducatifs fondamentaux des 265 millions d’enfants privés d’éducation, d’autant plus au regard de la crise actuelle qui bouleverse fortement les systèmes éducatifs des pays fragiles.

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