Amendement N° 912 (Adopté)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Discuté en séance le 25 juin 2021
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : 138 138 138 660 660 1531 1757 2021 2021 )

Déposé le 9 juin 2021 par : MM. Salmon, Dantec, Fernique, Labbé, les membres du groupe Écologiste - Solidarité, Territoires.

Photo de Daniel Salmon Photo de Ronan Dantec Photo de Jacques Fernique Photo de Joël Labbé 

Alinéa 10, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Exposé Sommaire :

Les débats à l’Assemblée nationale ont conduit à introduire cette notion et à compléter ainsi la définition de l’artificialisation : les surfaces de pleine terre ne sont pas considérées comme artificialisées. L’objectif est d’en faire un levier contre l’artificialisation en ville.

La préservation de la pleine terre est en effet un enjeu majeur pour bâtir une ville résiliente et vivable. Elle peut également constituer un outil de lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain et contre les risques d’inondation par ruissellement.

Les documents d'urbanisme y font de plus en plus souvent référence, notamment les PLU, mais chacun apporte le plus souvent sa propre définition.

En effet, la notion de pleine terre n’est pas définie et il ne faudrait pas qu’elle soit contreproductive. Pour densifier la ville, la transformer, on peut avoir besoin de repenser les espaces et leurs usages.

Par ailleurs, à partir du moment où la terre est impropre à la culture, du fait d’un usage excessif de pesticides, de facteurs environnementaux comme des températures froides, ou d’un sol pauvre en carbone qui jouent sur leur dégradation dans l’environnement, la pleine terre doit nécessairement être considérée comme artificialisée.

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