Amendement N° 54 3ème rectif. (Rejeté)

Confiance dans l'institution judiciaire

Discuté en séance le 29 septembre 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 28 septembre 2021 par : MM. Menonville, Decool, Wattebled, Mme Mélot, MM. Lagourgue, Médevielle, Guerriau, Alain Marc, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Henri Leroy, Chasseing, Mme Paoli-Gagin.

Photo de Franck Menonville Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Dany Wattebled Photo de Colette Mélot Photo de Jean-Louis Lagourgue Photo de Pierre Médevielle Photo de Joël Guerriau Photo de Alain Marc Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Henri Leroy Photo de Daniel Chasseing Photo de Vanina Paoli-Gagin 

Après l’alinéa 15

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article 395 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« De plein droit, le régime de la comparution immédiate est directement applicable aux auteurs d’une ou de plusieurs infractions mentionnées aux articles 221-4, 222-3, 222-8, 222-10 et 222-12 du code pénal au préjudice d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un magistrat, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un militaire déployé sur le territoire national dans le cadre des réquisitions prévues à l’article L. 1321-1 du code de la défense, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes ou de l’administration pénitentiaire, d’un agent de police municipale, d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire, d’un agent du service hospitalier, ainsi que d’un enseignant ou d’un agent de l’éducation nationale ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique. » ;

Exposé Sommaire :

La réponse de l’institution judiciaire face aux agressions des dépositaires de l’autorité publique doit être automatique et immédiate. Cet amendement propose de rendre la comparution immédiate, systématique pour ces agressions.

La croissance de ces agressions qui sont par ailleurs de plus en plus violentes, est un constat accablant et inadmissible pour la République. À travers ces violences, c’est le pacte républicain, garantie du vivre ensemble qui est bafoué.

La justice, une institution gardienne de ce pacte doit envoyer un message fort aux auteurs de ces actes souvent habités d’un sentiment d’impunité. La systématisation de la comparution le permet.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion