Amendement N° 55 rectifié (Retiré)

Lutte contre la maltraitance animale

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 30 septembre 2021 par : Mmes Borchio Fontimp, Bellurot, Belrhiti, M. Cambon, Mmes Dumont, Drexler, MM. Genet, Houpert, Laménie, Henri Leroy.

Photo de Alexandra Borchio Fontimp Photo de Nadine Bellurot Photo de Catherine Belrhiti Photo de Christian Cambon Photo de Françoise Dumont Photo de Sabine Drexler Photo de Fabien Genet Photo de Alain Houpert Photo de Marc Laménie Photo de Henri Leroy 

Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la section 3 du chapitre Ierdu titre Ierdu livre II du code rural et de la pêche maritime, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section …
« Les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité
« Art. L. 211-29-…. – Les animaux mentionnés à l’article 12 de la loi n° du visant à renforcer les liens entre humains et animaux ne peuvent être remis à des établissements situés sur le territoire national ou à l’étranger, qu’ils soient européens ou pas, ne pouvant garantir des conditions d’accueil et de soins supérieures ou similaires à celles des établissements détenant ces animaux, et ne possédant pas une législation similaire à celle de la France en matière de bien-être animal.
« Une attention particulière est portée aux cétacés. Ces derniers ne peuvent être transférés, et ce sous aucun prétexte, au sein d’établissements localisés dans des pays :
« 1° Pratiquant, officiellement ou non, le prélèvement de cétacés en milieu naturel ;
« 2° Pratiquant, officiellement ou non, la chasse de cétacés, qu’elle poursuive notamment des objectifs scientifiques ou commerciaux ;
« 3° Pratiquant, officiellement ou non, des activités de massacre de cétacés afin de répondre à des traditions établies dans le temps et dans les mémoires ou pour quelque raison que ce soit ;
« Si aucune solution d’accueil de ces animaux n’apparaît, les établissements propriétaires de ces animaux sont autorisés à garder ces derniers au sein de leurs structures. Ainsi, ils s’engagent à prendre soin de ces animaux et veillent à améliorer leurs conditions de captivité afin de satisfaire à leur bien-être tout au long de leur vie. »

Exposé Sommaire :

Le devenir des animaux concernés par l’article 12 de la proposition de loi constitue une question épineuse, génératrice de questionnements multiples et légitimes. Sans avoir la prétention d’apporter une solution, cet amendement s’efforce de penser à l’animal avant tout. Interdire de détenir un animal en captivité est chose aisée. Assurer son avenir l’est moins. Ainsi, il est proposé d’apporter une sécurité supplémentaire à tous ces animaux en interdisant leur transfert vers des établissements nationaux ou étrangers qui ne seraient pas en mesure de les accueillir dans des conditions de soins similaires ou supérieures à celles de leurs établissements de départ. Par ailleurs, voir partir ces espèces vers des pays ayant ouvertement ou non recours à des pratiques pouvant être qualifiées de barbares telles que la capture en milieu naturel ou la chasse, serait intolérable. A cet effet, le présent amendement interdit purement et simplement ces transferts. Un coup important serait porté à ce texte si l’une des orques du parc Marineland était transférée en Russie, pays pratiquant encore la capture de cette espèce en milieu sauvage.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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