Déposé le 5 novembre 2021 par : Mmes Poncet Monge, Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Dantec, Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Mme de Marco, MM. Parigi, Salmon, Mme Taillé-Polian.
Alinéa 2, tableau, seconde colonne
1° Troisième ligne
Remplacer le montant :
95, 3
par le montant :
95, 37
2° Septième ligne
Remplacer le montant :
5, 4
par le montant :
5, 33
Le présent amendement vise à permettre aux psychologues des établissements publics de santé de bénéficier d’une revalorisation de carrière au même titre que toutes les professions prenant en charge les personnes à l’hôpital (sages-femmes, infirmiers, personnels de rééducation, etc.).
Les psychologues revendiquent une juste reconnaissance de la dimension soignante de leur pratique à l’hôpital et la revalorisation de leurs rémunérations afin de maintenir l’attractivité des postes.
En effet, malgré les demandes réitérées de la profession, le Gouvernement a maintenu son refus de revaloriser les carrières des psychologues hospitaliers au seul motif que ceux-ci ne disposent pas d’un statut de profession de santé dans le Code de la santé publique.
L’exclusion des psychologues des revalorisations salariales du Ségur de la Santé aboutit à une situation où les psychologues, profession de catégorie A, sont rémunérés sur la base d’une grille salariale datant de 1991 et voient leur salaire inférieur ou équivalent à ceux des professions de catégorie B ou C. Les rémunérations des psychologues décrochent et sont derrière d’autres professions diplômées à bac+3, malgré leur qualification à bac+5 de plus en plus souvent complétée par un doctorat.
Le présent amendement vise par conséquent à attribuer une enveloppe de 70 millions d’euros pour la revalorisation des 16 000 psychologues de la fonction publique hospitalière.
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