Amendement N° 52 rectifié (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 13 octobre 2022
Avis de la Commission : Demande de retrait

Déposé le 11 octobre 2022 par : Mme Vermeillet, M. Mizzon, Mmes Guidez, Loisier, Ract-Madoux, MM. Levi, Laugier, Mme Sollogoub, MM. Détraigne, Le Nay, Maurey, Moga, Mmes Dindar, Herzog, M. Chauvet, Mme Saint-Pé, MM. Jean-Michel Arnaud, Capo-Canellas, Mmes Billon, Doineau, MM. Stéphane Demilly, Duffourg, Louault, Delcros.

Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Jean-Marie Mizzon Photo de Jocelyne Guidez Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Daphné Ract-Madoux Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Michel Laugier Photo de Nadia Sollogoub Photo de Yves Détraigne Photo de Jacques Le Nay Photo de Hervé Maurey Photo de Jean-Pierre Moga 
Photo de Nassimah Dindar Photo de Christine Herzog Photo de Patrick Chauvet Photo de Denise Saint-Pé Photo de Jean-Michel Arnaud Photo de Vincent Capo-Canellas Photo de Annick Billon Photo de Elisabeth Doineau Photo de Stéphane Demilly Photo de Alain Duffourg Photo de Pierre Louault Photo de Bernard Delcros 

Après l’article 7 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article 40-2 du code de procédure pénale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Préalablement à tout classement sans suite, la mesure de composition pénale prévue à l’article 41-2 est systématiquement engagée lorsque la procédure porte sur un ou plusieurs délits commis à l’encontre d’un maire ou d’un de ses adjoints dans des circonstances prévues au 4° de l’article 222-13 du code pénal, ou commis à l’encontre d’un parlementaire dans les conditions prévues à l’article 222-11 du même code, ou commis dans les circonstances prévues au second alinéa de l’article 433-5 dudit code. »

Exposé Sommaire :

Partout en France, les maires sont en proie aux agressions, verbales ou physiques dans l’exercice de leur mandat. Premiers représentants de l’Etat dans nos communes, ils doivent être mieux protégés dans leurs fonctions.

En réponse à l’escalade dans ces agressions, il appartient à la représentation nationale de contribuer à ce que leur figure d’autorité soit pleinement réintégrée dans l’esprit collectif.

Les plaintes qu’ils peuvent déposer dans ces circonstances font régulièrement l’objet de classement sans suite. Sans préjuger des motifs profonds qui conduisent à ces classements, le signal qu’ils envoient contribue à renforcer le sentiment d’abandon des maires et élus locaux face aux violences dont ils peuvent être victimes.

Cet amendement vise donc à rendre systématique la procédure de composition pénale, procédure alternative à la poursuite et prévoyant notamment le versement d’amende, préalablement à tout classement sans suite, dans le cadre d’une procédure d’agression physique ou verbale d’un élu dans l’exercice de son mandat.

Ainsi, aucune plainte d’élu en la matière ne resterait sans réponse.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion