Déposé le 18 novembre 2022 par : M. Moga, Mme Devésa, MM. Levi, Bouchet, Duffourg, Favreau, Hingray, Canévet, Mmes Vermeillet, Morin-Desailly, Muller-Bronn, MM. Kern, Henno, Mme Ract-Madoux, M. Chatillon, Mme Sollogoub, MM. Détraigne, Le Nay, Bilhac, Chauvet, Mmes Jacquemet, Létard, M. Longeot, Mme Herzog, M. Burgoa.
Après l’article 4 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Au huitième alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, le montant : « 400 000 » est remplacé par le montant : « 800 000 ».
II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ierdu livre III du code des impositions sur les biens et services.
Dans son rapport : « Transformer l’essai de l’innovation : un impératif pour réindustrialiser la France », la mission d’information sénatoriale a constaté que les dispositifs de soutien à l’innovation devaient être adaptés aux contraintes de l’industrie. Ainsi, le plafond du crédit d’impôt innovation a été considéré par plusieurs intervenants comme trop limité pour produire pleinement ses effets, notamment lorsqu’il s’agit de financer des gros démonstrateurs, dont le coût est très élevé.
C’est la raison pour laquelle le présent amendement propose de doubler le plafond du C2I et de le passer de 400000 à 800000 euros.
Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement doit s’accompagner d’un gage dans la mesure où il entraîne une perte de recettes. Toutefois, compte tenu de la situation budgétaire de la France, il est proposé de financer ce dispositif par les économies réalisées par la rationalisation de l’assiette du CIR et qui ont été proposées dans les amendements précédents.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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