Amendement N° II-498 2ème rectif. (Adopté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 1er décembre 2022 par : M. Chaize, Mme Berthet, MM. Chevrollier, Courtial, Mme Chauvin, MM. Panunzi, Favreau, Pointereau, Mmes Puissat, Lassarade, MM. Longuet, Daubresse, Mmes Canayer, Frédérique Gerbaud, M. Piednoir, Mme Imbert, MM. Bonne, Babary, Mandelli, Mme Jacques.

Photo de Patrick Chaize Photo de Martine Berthet Photo de Guillaume Chevrollier Photo de Édouard Courtial Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Gilbert Favreau Photo de Rémy Pointereau Photo de Frédérique Puissat Photo de Florence Lassarade 
Photo de Gérard Longuet Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Agnès Canayer Photo de Frédérique Gerbaud Photo de Stéphane Piednoir Photo de Corinne Imbert Photo de Bernard Bonne Photo de Serge Babary Photo de Didier Mandelli Photo de Micheline Jacques 

I. – Créer le programme :

Fonds d’aide à l’entretien et à la réparation des ouvrages d’art des collectivités territoriales et de leurs groupements

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+-+-
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables
Aide à l’accès au logement
Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat
Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Politique de la ville

dont titre 2

60 000 00060 000 000
Interventions territoriales de l’État
Fonds d’aide à l’entretien et à la réparation des ouvrages d’art des collectivités territoriales et de leurs groupements60 000 00060 000 000
TOTAL60 000 00060 000 00060 000 00060 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Le Programme national ponts (PNP), piloté par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et déployé dans le cadre du Plan France relance, a permis la réalisation d’un travail considérable de recensement des ponts du bloc communal, et, pour certains d’entre eux, d’évaluation approfondie de leur état.

Alors que la mission « France relance » devrait s’éteindre à la fin de l’année prochaine, il est essentiel de poursuivre cette première étape en engageant des travaux de réparation sur les ponts dont l’état est le plus dégradé.

Comme l’a mis en lumière le récent rapport de Bruno Belin « Sécurité des ponts : face au “chantier du siècle”, l’urgence d’une action publique plus ambitieuse » adopté par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable en juin dernier dans le prolongement du rapport de 2019 « Sécurité des ponts : éviter un drame » de la mission présidée par Hervé Maurey et dont les rapporteurs étaient Patrick Chaize et Michel Dagbert, si les collectivités territoriales ont accru leurs dépenses d’entretien des ouvrages d’art depuis 2019, elles ne peuvent affronter ce défi sans le soutien de l’État.

Le rapport chiffre ainsi les besoins de financement en matière de travaux, pour les seuls ponts posant des problèmes de sécurité ou présentant des défauts significatifs, entre 2, 2 et 2, 8 milliards d’euros.

Dans ce contexte, le présent amendement vise à soutenir les collectivités dans l’entretien et la réparation de leurs ponts, dans le droit fil du PNP, afin de permettre un co-financement, de la part de l’État, des travaux de mise en sécurité et de réparation des ouvrages d’art en moins bon état.

En l’espèce, le présent amendement tend à créer un programme dédié au sein de la mission cohésion des territoires, abondé de 60 millions d’euros. En retenant un coût de réparation moyen de 120 000 euros par pont, ce montant permettrait déjà d’entretenir et de réparer environ 500 ponts.

En revanche, ce montant ne couvre pas le rattrapage du retard accumulé pour accompagner les collectivités territoriales dans la surveillance, l’entretien et la réparation de leurs ouvrages d’art, que le rapport précité de Bruno Belin a évalué à 350 millions d’euros sur la période 2021-2023, en comparaison avec la recommandation formulée il y a 3 ans.

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée, par pure convention, sur les crédits de l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 Politique de la ville. L’objectif est, bien entendu, que le Gouvernement puisse lever ce gage.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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