Amendement N° COM-10 6ème rectif. (Satisfait)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Proposition de loi visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et co victimes de violences intrafamiliales

Déposé le 7 mars 2023 par : Mme Billon, MM. Levi, Henno, Mmes de La Provôté, Loisier, MM. Canévet, Bonneau, Cadic, Laugier, Mme Vermeillet, M. de Belenet, Mme Ract-Madoux, M. Le Nay, Mmes Dindar, Sollogoub, M. Détraigne, Mmes Gacquerre, Férat, MM. Longeot, Capo-Canellas, Mme Devésa, M. Hingray, Mme Perrot, M. Duffourg, Mme Morin-Desailly, MM. Kern, Chauvet, Mme Létard.

Photo de Annick Billon Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Olivier Henno Photo de Sonia de La Provôté Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Michel Canevet Photo de François Bonneau Photo de Olivier Cadic Photo de Michel Laugier Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Arnaud de Belenet Photo de Daphné Ract-Madoux Photo de Jacques Le Nay Photo de Nassimah Dindar 
Photo de Nadia Sollogoub Photo de Yves Détraigne Photo de Amel Gacquerre Photo de Françoise Férat Photo de Jean-François Longeot Photo de Vincent Capo-Canellas Photo de Brigitte Devesa Photo de Jean Hingray Photo de Évelyne Perrot Photo de Alain Duffourg Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Claude Kern Photo de Patrick Chauvet Photo de Valérie Létard 

Alinéa 2

Supprimer les mots suivants :

ou, à défaut, l’exercice de l’autorité parentale, par une décision expresse du jugement pénal,

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à implémenter le retrait « systématique « (sauf décision contraire et spécialement motivé) de l’autorité parentale d’un parent en cas de condamnation pour crime ou agression sexuelle sur son enfant ou en cas de condamnation pour crime à l’encontre du second parent. Dans l’article tel qu’il est rédigé, la mention relative à l’exercice de l’autorité parentale et celle relative à la décision expresse réduisent la portée du retrait qui resterait subordonné à une décision expresse.

Il s’agit d’une préconisation de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), rendue dans un avis du 27 octobre 2021 et dans les conclusions intermédiaires du 31 mars 2022, qui figurait dans le texte initial. Actuellement, la suspension des droits parentaux existe en cas de jugement, mais n’a rien d’automatique et se fait bien trop rare.

Or un enfant qui déclare être victime de l’un de ses parents ne doit plus être mis en présence de son présumé agresseur. Cet amendement vise à le protéger de nouvelle tentative d’agression mais également à le préserver de la pression psychologique et des menaces pouvant être exercées par le parent présumé agresseur.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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