Amendement N° 75 2ème rectif. (Adopté)

Objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des territoires

Discuté en séance le 16 mars 2023
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 14 mars 2023 par : MM. Longeot, Le Nay, Mmes Gacquerre, Dumas, MM. Delcros, Kern, Duffourg, Mmes Frédérique Gerbaud, Muller-Bronn, MM. Chatillon, Moga, Menonville, les membres du groupe Union Centriste.

Photo de Jean-François Longeot Photo de Jacques Le Nay Photo de Amel Gacquerre Photo de Catherine Dumas Photo de Bernard Delcros Photo de Claude Kern Photo de Alain Duffourg Photo de Frédérique Gerbaud Photo de Laurence Muller-Bronn Photo de Alain Chatillon Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Franck Menonville 

Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

3° … Le a est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les friches au sens de l’article L. 111-26 sont considérées comme artificialisées ; »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à clarifier le statut des friches, incertain en l’état du droit, en précisant qu’elles doivent être regardées comme des surfaces artificialisées au sens de la stratégie de sobriété foncière et de lutte contre l’artificialisation des sols.

Cette disposition permettra de favoriser la réhabilitation et le recyclage foncier des friches commerciales, artisanales ou industrielles. La réutilisation d’emprises foncières enfrichées n’entraînera ainsi aucune consommation d’espaces ni d’artificialisation au sens de la loi « Climat-résilience ». À l’inverse, leur renaturation améliorera le solde net d’artificialisation de la collectivité.

La mesure proposée est conforme à l’esprit du ZAN, qui repose sur l’utilisation prioritaire de friches et de terrains déjà artificialisés ou situés dans le périmètre urbain, dans une logique de densification et de limitation de l’étalement urbain.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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