Amendement N° COM-135 (Rejeté)

Commission des affaires sociales

Mise au point au sujet d'un vote

Déposé le 26 juin 2023 par : Mmes Féret, Poumirol, Le Houerou, Meunier, Lubin, M. Kanner, Mme Conconne, M. Fichet, Mme Jasmin, M. Jomier, Mme Rossignol, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Corinne Feret Photo de Émilienne Poumirol Photo de Annie Le Houerou Photo de Michelle Meunier Photo de Monique Lubin Photo de Patrick Kanner Photo de Catherine Conconne Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Victoire Jasmin Photo de Bernard Jomier Photo de Laurence Rossignol 

Texte de loi N° 20222023-710

Article 4

Alinéa 58

Remplacer les mots :

« par le ou les représentants d’une ou plusieurs collectivités territoriales ou groupements de collectivités territoriales »

par les mots :

« par le président du conseil régional, ou, après concertation, par le représentant d’une autre collectivité territoriale ou groupement de collectivités, selon les accords ou usages locaux ».

Exposé Sommaire :

Conformément à la proposition du rapport de la mission de préfiguration France Travail d’avril 2023 (cf. page 205), le présent amendement prévoit, pour les comités France Travail au niveau local, une co-présidence État-région ou autre collectivité arrêtée selon les accords ou usages locaux.

L’articulation entre le niveau local et l’échelon régional est en effet essentielle pour gagner la bataille du plein emploi. C’est ce que démontrent au quotidien les instances constituées par les régions, telles les CLEFOP en Pays de la Loire, les CODEVE en Centre-Val de Loire, les CATEF en Normandie, la Mobilisation pour l’emploi en Grand Est, ou encore le SPEL en Hauts-de-France.

Et d’ailleurs, au moins un comité France Travail local sous co-présidence État-région est expérimenté depuis juin 2023 en Hauts-de-France dans le cadre du protocole de préfiguration signé le 8 juin par l’État et la Région.

En Pays de la Loire, le protocole de préfiguration signé le 1erjuin dernier prévoit de simplifier et rendre plus efficace la gouvernance publique du champ emploi-formation-orientation-insertion « en s’appuyant, sur les instances de gouvernance en place, en particulier le CREFOP et ses déclinaisons territoriales, les CLEFOP ».

La possibilité « d’organisation à la carte » en fonction des accords et caractéristiques de chaque territoire permettra de garantir la capacité d’adaptation aux enjeux économiques et sociaux propres à chaque bassin de vie et d’emploi. C’est en prévoyant des mécanismes souples que les solutions pour lever les freins vers l’emploi seront trouvées. La standardisation de la gouvernance, des outils et des méthodes n’est jamais porteuse d’efficacité face à la singularité de chaque territoire.

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