Amendement N° 554 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 11 juillet 2023
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 6 juillet 2023 par : Mmes Poncet Monge, Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Breuiller, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Parigi, Salmon.

Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Mélanie Vogel Photo de Guy Benarroche Photo de Daniel Breuiller Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Daniel Salmon 

Texte de loi N° 20222023-802

Article 4

Alinéa 73

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que des représentants des collectivités à statut particulier mentionnées aux articles L. 2512-1 et L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à corriger ce qui semble être une anomalie dans le texte qui ne garantit à aucun moment la présence des métropoles dans les comités régionaux France Travail alors même que le texte prévoit une représentation des départements de la région dans le Comité Régional.

Pourtant, les métropoles ont déployé de nombreux outils en lien avec leurs compétences (financement et pilotage des PLIE, des maisons de l’emploi, politique de la ville, logement, mobilité, fonds d’aide aux jeunes, fonds de solidarité logement…). Elles assument pour partie d’entre elles la gestion des crédits du Fonds social européen et constituent en outre un acteur clé dans le déploiement du service aux entreprises notamment les TPE/PME. Surtout, elles déploient des stratégies de partenariat avec les universités et les acteurs de la formation continue et, en ce sens, une présence des métropoles au sein des CREFOP et/ou des Comités Régionaux France Travail -en fonction du nom qui sera adopté au niveau local- semble particulièrement pertinente. Une telle proposition vise ainsi à approfondir les complémentarités entre les régions et des départements et n’entre ni en concurrence ni en contradiction avec l’action menée à chacun de ces niveaux. Par ailleurs, le nombre réduit de métropoles ne devrait pas modifier de manière importante la taille de ces instances.

Ainsi, en vue de garantir la pleine cohérence des interventions, il apparaît légitime de prévoir leur participation aux comités régionaux de l’orientation et de la formation professionnelle. C’est l’objet de cet amendement des sénatrices et sénateurs écologistes, travaillé en coopération avec France Urbaine.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion