Amendement N° II-1053 3ème rectif. (Tombe)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 8 décembre 2023 par : MM. Vincent Louault, Brault, Capus, Mmes Paoli-Gagin, Laure Darcos, MM. Chasseing, Verzelen, Mme Lermytte, MM. Wattebled, Rochette, Malhuret, Louis Vogel, Chevalier.

Photo de Vincent LOUAULT Photo de Jean-Luc BRAULT Photo de Emmanuel Capus Photo de Vanina Paoli-Gagin Photo de Laure Darcos Photo de Daniel Chasseing Photo de Pierre-Jean Verzelen Photo de Marie-Claude LERMYTTE Photo de Dany Wattebled Photo de Pierre Jean ROCHETTE Photo de Claude Malhuret Photo de Louis VOGEL Photo de Cédric CHEVALIER 

Texte de loi N° 20232024-127

Article 49 decies

Alinéa 1

Remplacer le nombre :

3 500

par le nombre :

20 000

Exposé Sommaire :

L’objet de cet amendement est de rehausser la strate des communes à laquelle s’appliquera l’expérimentation du « budget vert », à compter de l’exercice 2024 (compte administratif ou compte financier unique) et en 2025 en incluant les budgets primitifs.

Le budget vert est un document budgétaire présentant l’impact environnemental des dépenses à partir d’une démarche de cotation (favorable, défavorable, mixte, neutre et non-coté) sur plusieurs axes d’analyse. Il doit permettre de mieux rendre compte de l’action publique en matière environnementale et de disposer d’un outil de pilotage afin d’accompagner le financement de la transition écologique.

Compte tenu de la nécessité d’accélérer les actions en faveur de la transition écologique et énergétique, et de l’importance de pouvoir rendre compte aux citoyens des efforts publics en la matière, il convient de franchir une nouvelle étape, en concertation avec les collectivités territoriales :

- une annexe budgétaire « mesure de l’impact environnemental du budget » sera mise en place, à compter de l’exercice 2024 (compte administratif ou compte financier unique) et en 2025 en incluant les budgets primitifs ;

- un cadre harmonisé expérimental de méthode de cotation et d’objets analysés sera co-construit avec les collectivités. Ce cadre devra être simple, ciblé et réplicable. Dans un premier temps, il ne concernera qu’un nombre restreint d’axes d’analyse (atténuation du changement climatique, adaptation au changement climatique, voire protection de la biodiversité) et seules les dépenses d’investissement seront concernées.

Le rehaussement de la strate à 20 000 habitants, qui est un seuil fixé par la direction générale des finances publiques, permettrait d'exclure du dispositif, pour le moment, la majorité des petites villes, qui manquent de moyens en ingénierie pour produire les indicateurs. Ainsi, le budget vert serait d'abord expérimenté par les moyennes et grandes villes avant d'étudier la pertinence de l'étendre à des strates inférieures.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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