Amendement N° 2 (Rejeté)

Mises au point au sujet de votes

Discuté en séance le 9 avril 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : 11 18 18 25 )

Déposé le 4 avril 2024 par : MM. Jacquin, Devinaz, Mmes Bélim, Bonnefoy, MM. Gillé, Fagnen, Ouizille, Uzenat, Michaël Weber, Kanner, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Olivier Jacquin Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Audrey BÉLIM Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Hervé Gillé Photo de Sébastien FAGNEN Photo de Alexandre OUIZILLE Photo de Simon UZENAT Photo de Michaël WEBER Photo de Patrick Kanner 

Texte de loi N° 20232024-493

Article 1er

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Les auteurs de l’amendement s'opposent à la restriction de l'exercice du droit de grève dans les services de transport terrestre de voyageurs.

Ils tiennent à souligner qu'il existe déjà un cadre de prévisibilité des conflits sociaux décliné sous la forme de nombreux dispositifs: la procédure d’alerte sociale 14 jours avant la grève, le préavis de grève obligatoire 5 jours avant, tout comme la déclaration individuelle 48 heures avant, l’obligation de négocier après l’alerte sociale et après le préavis, l’élaboration d’un plan de transport par l’entreprise concernée pour assurer les dessertes prioritaires définies par l’autorité organisatrice, l’élaboration d’un plan d’information des usagers... Ce cadre de prévention des conflits et de dialogue social permet en cas de grève dans les transports, de mettre en place un service certes réduit mais prévisible.

Si ce cadre peut toujours être amélioré, les auteurs de l'amendement considèrent qu’une concertation avec les partenaires sociaux est un préalable à toute modification de notre législation sur le droit de grève.

Ils estiment que légiférer sur le droit de grève de cette façon, par le détour d’une proposition de loi qui prive par ailleurs les parlementaires d’une étude d’impact risque, dans un contexte marqué par un malaise social grandissant d’attiser encore les tensions sociales.

Raison pour laquelle, ils souhaitent supprimer cet article.

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