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Interventions en hémicycle d'Aymeri de Montesquiou


1268 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, avec un peu plus de 4 milliards d'euros, soit 1, 5 % du budget de l'Etat, les crédits des affaires étrangères ne représentent pas un poids budgétaire majeur, mais leur utilisation et les réformes opérées par le Quai d'Orsay sont exemplaires du point de vue de l'esprit de la réfor...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, mes chers collègues, dans ce débat thématique portant sur le projet de loi de règlement du budget agricole de 2004, je n'interviendrai pas sur les chiffres de l'exécution budgétaire, puisque cette année charnière de mise en oeuvre de la LOLF est dé...

Vous avez raison de mener un travail approfondi avec les organisations professionnelles agricoles. Il est indispensable d'améliorer et de simplifier le dispositif initialement envisagé. Les modalités sont désormais connues et les agriculteurs devraient recevoir, autour du 15 octobre, les documents relatifs aux droits à paiement unique. C'est ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le champ de l'habilitation que vous nous soumettez est large. Il revêt une cohérence d'ensemble qui cible certains dysfonctionnements de notre économie et de notre législation. La nécessité de faire durablement baisser le chômage commande des mesures drastiques : elles n'ont que ...

Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, vous avez déclaré que la France vivait au-dessus de ses moyens. Vous avez voulu ainsi signifier que la France dépense plus que ses ressources ne le lui permettent et, par là même, souligner l'évolution très inquiétante de nos finances publiques, en particulier de la dette. Si ...

Il lui faut donc impérativement prendre les décisions nécessaires pour se conformer à ses engagements européens et ramener la dette à 60 % du PIB d'ici à 2008, et, pour cela, ne pas accepter de déficit supérieur à 1 %. Il est évident qu'une politique durable de désendettement n'est jamais facile à mettre en place. Pourtant, le Canada et la Nou...

...soit, tel Clemenceau, vous martelez : « Je fais la guerre, je fais la guerre, je fais la guerre » au déficit. La guerre provoque toujours des blessures. L'impopularité accompagnera ces politiques, mais elle sera plus grande encore si vous ne montrez pas davantage de détermination à réduire fortement notre déficit désastreux qui, d'ores et d...

Reste à baisser les dépenses. On peut tout d'abord mettre en place une mécanique budgétaire simple, et pourquoi serait-elle trop simple ? Le Gouvernement s'est engagé à stabiliser d'une année sur l'autre les dépenses à l'euro constant. Faites-le, messieurs les ministres, mais en euros courants, et vous diminuerez les dépenses du montant de l'i...

Je vous propose une logique à l'opposé de la vôtre. Les mêmes aléas conjoncturels subsistant chaque année, pourquoi ne pas bâtir un budget sur une croissance nulle, qui n'aurait qu'un caractère comptable et qui, en conséquence, n'aurait aucune incidence sur les prévisions des investisseurs, des industriels ou des consommateurs ? Ce serait sour...

Il ne serait pas acceptable ni pour nos concitoyens ni pour nous que la recherche de l'efficacité se traduise par une perte d'emplois ; elle peut cependant se traduire par des changements de postes ou des non-remplacements. Nous sommes entrés dans une période de très nombreux départs à la retraite. Cette année, sur près de 71 000 partants, 5 0...

C'est une réalité inscrite dans la durée, car le prisme du respect du critère de 3 % du PIB fait perdre de vue que chaque année, depuis au moins vingt ans, l'Etat dépense entre 15 % et 20 % de plus qu'il ne gagne. Il convient de répéter que le déficit est une fuite en avant qui dure depuis trop longtemps et qui compromet l'avenir des génération...