Les amendements de Bruno Retailleau pour ce dossier

196 interventions trouvées.

Nous voulons une politique très ferme en matière d'immigration. Je vous rappelle que 75 % des Français estiment qu'il y a trop d'immigration ; désormais, même les électeurs et sympathisants de gauche, y compris de LFI, pensent en majorité que l'immigration est trop importante en France. Ne donnons pas de mauvais signal. Supprimons l'article 4...

Merci pour cette allusion à la Nupes, qui nous a un peu détendus alors qu'il est déjà minuit.

Merci pour cette allusion à la Nupes, qui nous a un peu détendus alors qu'il est déjà minuit.

Il est clair, après plusieurs heures de discussion, que l'article que tend à créer l'amendement n° 657 de la commission n'a rien à voir avec l'article 3 du Gouvernement. J'en veux pour preuve l'avis défavorable du Gouvernement sur la suppression de l'article 3, l'opposition farouche de la gauche à la suppression de ce dernier, ainsi que son opp...

Il est clair, après plusieurs heures de discussion, que l'article que tend à créer l'amendement n° 657 de la commission n'a rien à voir avec l'article 3 du Gouvernement. J'en veux pour preuve l'avis défavorable du Gouvernement sur la suppression de l'article 3, l'opposition farouche de la gauche à la suppression de ce dernier, ainsi que son opp...

D'abord, on proclame – c'est une nouveauté par rapport à l'article 3 – qu'il n'y aura jamais de droit automatique à la régularisation. Ensuite, on durcit un certain nombre de critères de manière très claire : la personne devra avoir travaillé non plus huit mois, mais douze mois au cours de vingt-quatre derniers mois ; le préfet devra procéder à...

D'abord, on proclame – c'est une nouveauté par rapport à l'article 3 – qu'il n'y aura jamais de droit automatique à la régularisation. Ensuite, on durcit un certain nombre de critères de manière très claire : la personne devra avoir travaillé non plus huit mois, mais douze mois au cours de vingt-quatre derniers mois ; le préfet devra procéder à...

J'ai rarement vu un avis défavorable d'un rapporteur aussi favorable. Puisque nous sommes par ailleurs responsables et partisans d'une politique de fermeté, je pense que ce que nous propose M. le ministre est de bon aloi. Nous pourrions nous y rallier collectivement, mes chers amis de la majorité sénatoriale… Qu'en pensez-vous ?

J'ai rarement vu un avis défavorable d'un rapporteur aussi favorable. Puisque nous sommes par ailleurs responsables et partisans d'une politique de fermeté, je pense que ce que nous propose M. le ministre est de bon aloi. Nous pourrions nous y rallier collectivement, mes chers amis de la majorité sénatoriale… Qu'en pensez-vous ?

M. Bruno Retailleau . Tout d'abord, j'observe que, au banc du Gouvernement, deux ministres n'ont pas le même avis.

Vous avez votre avis, madame la ministre, mais j'ai cru comprendre que M. le ministre de l'intérieur avait le sien, qui était différent. Ensuite, j'y insiste, nous n'avons aucune leçon d'humanité à recevoir de quiconque. §Bien sûr, une vie vaut une vie, et l'égalité ontologique des êtres humains est fondatrice de nos valeurs. Enfin, la semain...

L'AME évolue très fortement à la hausse depuis plusieurs années, qu'il s'agisse du nombre de ses bénéficiaires ou de son coût pour la collectivité.

Par ailleurs, le panier de soins actuel inclus dans l'AME est quasiment équivalent à celui des résidents : il ne manque que l'aide médicale à la procréation et la prise en charge des cures... C'est sans équivalent en Europe !

J'ai entendu certains développer l'argument de la santé publique. Mais est-ce que, en Allemagne, en Suède, au Danemark ou en Italie, il y a des problèmes de santé publique, alors que le panier de soins y ressemble à celui que nous proposons ? Non ! Est-ce que, avant 1999, alors que l'AME n'était pas encore créée en France, il y avait de graves ...

Ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a un lien entre notre capacité à maîtriser et à réguler l'immigration, d'une part, et la préservation de notre modèle social, de l'autre.

M. Bruno Retailleau . Pourquoi, au Danemark, un gouvernement social-démocrate a-t-il voulu restreindre l'immigration ? Tout simplement parce que les socialistes danois ont pris conscience que, entre les frontières et le système de protection sociale, il fallait choisir.

M. Bruno Retailleau . Pour notre part, nous avons choisi : l'AME sera transformée en AMU, et nous soignerons les immigrés en situation clandestine.

M. Bruno Retailleau. Tout d’abord, j’observe que, au banc du Gouvernement, deux ministres n’ont pas le même avis.

Vous avez votre avis, madame la ministre, mais j’ai cru comprendre que M. le ministre de l’intérieur avait le sien, qui était différent. Ensuite, j’y insiste, nous n’avons aucune leçon d’humanité à recevoir de quiconque. §Bien sûr, une vie vaut une vie, et l’égalité ontologique des êtres humains est fondatrice de nos valeurs. Enfin, la semain...

M. Bruno Retailleau. Tout d’abord, j’observe que, au banc du Gouvernement, deux ministres n’ont pas le même avis.