Les amendements de Bruno Retailleau pour ce dossier

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Revenir aux sources, c’est revenir à l’article 3 de la Constitution : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Nul n’est besoin d’un Conseil national de la refondation !

La France a des institutions pour réformer ! Elle a un Parlement que vous devrez respecter en faisant moins d’ordonnances et en les ratifiant ! Aujourd’hui, 80 % des ordonnances ne sont plus ratifiées, c’est une entorse constitutionnelle ! La France a aussi un peuple qui veut être écouté et que vous devrez consulter beaucoup plus par la voie d...

Madame la Première ministre, le général de Gaulle avait l’habitude de dire que la politique est une action au service d’un idéal. La majorité de projets que vous nous proposez ne fait pas un idéal. J’estime que, si la confiance est à un niveau aussi bas, c’est parce que la politique se refuse à viser haut, toujours plus haut. Si vous me le per...

Madame la Première ministre, chaque fois que vous porterez l’intérêt supérieur du pays, nous serons là, aux côtés de la République, aux côtés de la France !

M. Bruno Retailleau. Monsieur le Premier ministre, le chef de l’État vous a choisi pour diriger le Gouvernement de la France. Il a même eu la délicatesse de choisir également vos principaux collaborateurs !

N’oubliez jamais, toutefois, que vous êtes désormais le Premier ministre de la France et que, dans la République, il n’existe qu’un seul souverain : le peuple français. C’est lui, et lui seul, que vous devez servir dans le cadre de nos institutions républicaines bicamérales, comme vous l’avez rappelé – nous en avons été touchés. Me reviennent à...

…, c’est-à-dire Victor Hugo : « La France dirigée par une assemblée unique ; c’est-à-dire l’océan gouverné par l’ouragan. » Ce sont nos institutions et, si vous êtes attaché à votre fibre gaulliste, vous vous en souviendrez. Votre tâche est lourde, à l’image de l’épreuve qui accable notre pays depuis plusieurs mois. Elle exige le meilleur de v...

M. Bruno Retailleau. Défendez une politique agricole commune, la PAC, bien sûr, mais aussi une autre conception du libre-échange. Madame la ministre, vous qui êtes chargée de l’écologie, nous attendons avec impatience que l’on transmette au Sénat le CETA (Accord économique et commercial global), afin que celui-ci puisse enfin voter contre !

Enfin, monsieur le Premier ministre, exigez, comme vient de vous le demander Hervé Marseille, une frontière verte, c’est-à-dire une frontière carbone, qui sera bonne pour le climat, et meilleure encore pour l’emploi. Il vous faudra beaucoup de courage ; je ne doute pas que vous en ayez, comme vous avez de la sincérité. Vous devrez tourner le d...

M. Bruno Retailleau. … que, malicieusement, le président du Sénat a placé juste dans son alignement – et dans le vôtre.

La première, c’est l’argent facile, l’argent magique. §Qui peut croire que, demain, nos créanciers n’exigeront pas le remboursement de leurs créances ? Qui peut croire que, demain, les nations qui compteront en Europe seront celles qui auront dépensé sans compter ? Il y a d’autres statues virtuelles : celle qui consiste, par exemple, à faire d...

Oui, la justification de la décentralisation, c’est d’abord de recoudre le fil de la confiance dans la proximité. Avec la loi NOTRe et d’autres textes, nous avons, au contraire, construit la société de la défiance, c’est-à-dire de l’éloignement ; vous devrez construire la société du rapprochement, de la proximité, laquelle garantit l’efficacité...