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L'adaptation est nécessaire, ce n'est ni un déni ni un renoncement, mais une manière de constater ensemble que la trajectoire n'est pas à la bonne maille. La question du financement ne peut pas être taboue et M. Pisani-Ferry l'aborde de telle sorte que plusieurs pistes sont possibles. Il faut d'abord faire en sorte de réorienter les dépenses....
Il faut ensuite réorienter la fiscalité, mais en aucun cas se servir de ce prétexte pour tendre vers une forme d'écologie qui écarterait une partie de nos concitoyens, alors que, compte tenu de l'ampleur du défi, on a besoin de tout le monde pour réussir.
Madame la sénatrice Préville, le rapport Pisani-Ferry, commandé par le Gouvernement, aborde de nombreux sujets. Sur les cent cinquante-six pages qu’il compte, je note que vous vous concentrez sur les trois qui concernent la fiscalité. Vous auriez pu souligner qu’il insiste sur la cohérence de la stratégie de planification défendue par la Premiè...
M. Christophe Béchu, ministre. La phrase du rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz soulignant qu’il nous fallait faire en dix ans ce que nous n’avions pas fait en trente ans est en fait une citation d’Élisabeth Borne qui date du mois d’octobre dernier au moment du lancement du Conseil national de la refondation (CNR) sur le climat et la ...
Je tiens à rappeler une ou deux choses simples. Dans ce domaine, chacun serait bien inspiré d’insister sur la hauteur de la marche et sur le chemin qu’il nous reste à parcourir, plutôt que de donner le sentiment que certains avaient la solution. En effet, depuis qu’il n’y a plus d’écologistes au gouvernement, le rythme de baisse des émissions ...
Une partie de ceux qui, par le passé, étaient les plus activistes et les plus radicaux et qui nous incitaient à l’époque à sortir du nucléaire, …
… seraient, si les gouvernements successifs les avaient écoutés, responsables d’une hausse des émissions qui nous aurait considérablement éloignés de là où nous en sommes aujourd’hui en termes d’empreinte. Dans ce domaine, il y a à la fois un plan et une double stratégie : l’atténuation – nous avons évoqué cette question lundi – et l’adaptation.
L’adaptation est nécessaire, ce n’est ni un déni ni un renoncement, mais une manière de constater ensemble que la trajectoire n’est pas à la bonne maille. La question du financement ne peut pas être taboue et M. Pisani-Ferry l’aborde de telle sorte que plusieurs pistes sont possibles. Il faut d’abord faire en sorte de réorienter les dépenses....
Il faut ensuite réorienter la fiscalité, mais en aucun cas se servir de ce prétexte pour tendre vers une forme d’écologie qui écarterait une partie de nos concitoyens, alors que, compte tenu de l’ampleur du défi, on a besoin de tout le monde pour réussir.
M. Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires. Monsieur le sénateur Dantec, d’abord, permettez-moi, tout en saluant Yannick Morez, de me réjouir de l’image donnée par le Sénat, dont aucun membre n’est resté assis au moment de l’hommage que nous venons de lui rendre
, alors que nous avons assisté hier à l’Assemblée nationale à une scène au cours de laquelle une partie de l’hémicycle ne s’est pas levée.
M. Christophe Béchu, ministre. Prétendre défendre la liberté d’expression en empêchant quelqu’un de s’exprimer m’a toujours paru bizarre.
Je salue le fait que toutes et tous, ici, vous êtes levés, alors qu’hier les élus du Rassemblement national §ont refusé de se joindre à l’hommage, et vous prenez prétexte de la façon dont j’ai formulé ma phrase pour dénoncer une gêne qui n’a pas lieu d’être. C’est un début de récupération que de laisser penser que la manière de décrire les cho...
Mesdames, messieurs les sénateurs, vous avez reçu Yannick Morez ce matin dans le cadre d’une mission d’information plus large sur l’avenir de la commune et du maire, dont le sénateur Darnaud est le rapporteur. Cet après-midi, trois, quatre, cinq questions portent sur le même sujet : ce sont autant d’occasions pour moi de vous répondre dans les...
Après avoir pris connaissance de l’audition de ce matin, j’entends qu’il existe, sur l’absence de réunions publiques et sur la tenue d’un certain nombre de manifestations, des zones d’ombre qu’il convient d’éclaircir. Une mission d’information aussi importante que celle-là, sur un sujet aussi sensible, implique sans doute que vous y consacriez...
Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je n’aurai aucune difficulté, après que nous aurons fait toute la lumière sur les événements de Saint-Brevin-les-Pins, à partager avec vous le constat qui sera dressé et à reconnaître les dysfonctionnements, s’il y en a eu. Je tiens à vous dire, monsieur Morez
Il y a un an, j’étais encore maire, comme beaucoup d’entre vous ici. Tout comme vous, je connais donc les intimidations, les invectives, les insultes, les commentaires haineux sur les réseaux sociaux, les affiches et les tracts anonymes.
L’année dernière, nous avons recensé 2 265 atteintes envers des élus, soit une hausse de 32 % par rapport à 2021. En réaction, grâce au durcissement des textes, 945 sanctions pénales ont été prononcées, chaque fois que l’on a été capable de retrouver les auteurs de ces violences. L’enjeu est de parvenir à franchir deux nouveaux paliers, monsie...
Ne pourrait-on pas considérer que ce n’est pas seulement le maire en tant qu’individu qui est visé, mais sa fonction et, à travers elle, ceux qui lui ont confié un mandat, c’est-à-dire la République et la démocratie ?
Madame la sénatrice Cukierman, tout d’abord, vous l’avez dit, au-delà du cas de Saint-Brevin-les-Pins, c’est le sens de l’engagement du maire que nous devons évoquer. Car mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Le maire de Saint-Brevin-les-Pins a été poussé à la démission par des manifestants d’extrême droite, et un acte scan...