Les amendements de David Assouline pour ce dossier

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Ne voyez-vous pas les dégâts énormes causés par votre idéologie et vos actes sur la qualité de la vie, du travail, des relations humaines, ainsi que sur nos valeurs ?

… détricotage du code du travail, soumission à la fameuse refondation sociale voulue par le MEDEF. Le Président de la République va encore nous parler, dans les arènes mondiales, du « nouveau capitalisme », mais ce dernier ne fait qu’ajouter à l’ancien, celui des cadences infernales et du travail en miettes, la solitude.

M. David Assouline. Pensez-vous que le monde du travail recevra ses paroles autrement que comme des mots – toujours des maux ?

M. David Assouline. Ma question s’adresse à Frédéric Mitterrand, au tout nouveau ministre comme à l’homme de culture, à l’homme de toutes les cultures. J’attends avec plaisir une réponse sincère et non conventionnelle.

Monsieur le ministre, vous qui n’aviez pas hésité, au mois d’octobre 2001, en votre qualité de président de la commission d’avance sur recettes du cinéma français, à apporter votre soutien à une grève au Centre national de la cinématographie, le CNC, comprenez-vous aujourd'hui les raisons qui ont poussé les salariés de RFI à cesser le travail p...

Après soixante jours d’interruptions régulières de l’antenne, le personnel de RFI n’a toujours pas été entendu et six programmes en langue étrangère – notamment en allemand et en polonais –, ainsi que 206 postes, soit 20 % de l’effectif de la radio, doivent toujours disparaître. Mais, au-delà de RFI, serez-vous sensible, en tant qu’ancien dire...

… que constitue la mise sous tutelle politique de notre télévision, illustrée par la scandaleuse et complaisante valorisation du Président de la République sur les antennes audiovisuelles les 13 et 14 juillet, …

M. David Assouline. Agirez-vous pour garantir la pérennité des actuelles éditions locales de France 3, auxquelles les Français sont très attachés, comme l’indépendance des rédactions nationales des antennes de France Télévisions ?

M. David Assouline. C’est le spécialiste du charcutage électoral, qui, lui, est millimétrique et pas biométrique !

C’est un spécialiste du découpage électoral ! Sortez la calculette ! Avec le nouveau découpage, il nous faut 52, 2 % des voix pour avoir la majorité !

M. David Assouline. Monsieur le Premier ministre, alors, comme ça, vous allez vous attaquer à la liberté et mettre la télévision publique « à la botte » du Président !

Non seulement vous torpillez l’équilibre économique de la télévision publique, mais encore vous allez consacrer une gigantesque régression démocratique en la replaçant sous la tutelle directe de l’État, puisque, désormais, le président de France Télévisions sera nommé et révoqué directement…

Une telle mesure n’existe dans aucun autre pays démocratique. Quel déshonneur pour notre République, qui, jadis, montrait l’exemple quand il s’agissait de liberté !

Qui peut croire que ce qui guide le Président, c’est d’en finir avec la dictature de l’audimat et de la publicité, qui empêcherait la réalisation de programmes de qualité quand, dans le même temps, il autorise une overdose de publicité pour ses amis de la télévision privée – deuxième coupure dans les films, relèvement du plafond horaire – et qu...

Après avoir amusé la galerie pendant des mois avec la commission Copé, sans guère tenir compte de ses travaux, vous décidez, en urgence – toujours l’urgence – de faire passer votre loi. Et, quand l’Assemblée nationale décide de vraiment débattre et l’opposition de s’opposer, …

… alors, vous dites que vous agirez par décret, avant même que notre assemblée commence la discussion ! Et vous voulez qu’on se taise !

Chaque fois que les valeurs fondamentales sont en cause, il se trouve, sur tous les bancs, des républicains et des démocrates pour réagir, …

… comme au moment des tests ADN. Ici même, grâce à une proposition socialiste, dont nous sommes fiers, et malgré l’avis contraire du Gouvernement, nous avons introduit cet été dans la Constitution les principes de liberté, de pluralisme et d’indépendance des médias. Je vous appelle à méditer ce que déclarait Victor Hugo devant l’Assemblée nati...

… sous les mêmes quolibets qu’aujourd’hui, à propos de la liberté d’information : « Ne souffrez pas les empiètements du pouvoir, ne laissez pas se faire autour de vous cette espèce de calme faux qui n’est pas le calme, que vous prenez pour l’ordre et qui n’est pas l’ordre, faites attention à cette vérité […] : le silence autour des assemblées, ...

Alors, monsieur le Premier ministre, je vous pose la question : irez-vous jusqu’au bout de votre dangereuse réforme de l’audiovisuel public ? Agirez-vous par décret dans les heures qui viennent, au mépris des principes affirmés par la Constitution ? Si oui, sachez qu’on ne se taira pas, ni ici ni dehors.