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Égalité des chances


Les interventions de David Assouline


Les amendements de David Assouline pour ce dossier

154 interventions trouvées.

Laissez-moi achever mon propos, je vous prie ! Ensuite, s'il y a des problèmes dans les quartiers, ils sont dus à des jeunes, qui font des incivilités.

Qu'il s'agisse ou non de jeunes, il n'empêche qu'il existe un problème d'incivilités qui crée cette inégalité des chances. Nous en viendrons ensuite à la question de la responsabilité parentale : c'est la faute des parents ! Chaque fois, on pense qu'on va régler le problème de l'égalité des chances par le biais de la culpabilisation des publi...

Ils doivent marcher au pas ou bien accepter des règles draconiennes pour accéder à l'emploi, comme en matière d'apprentissage et d'éducation. Je tenais à montrer que tous ces aspects n'ont rien à faire dans un texte pour l'égalité des chances et j'aimerais que le Gouvernement nous explique les raisons pour lesquelles ils s'y trouvent.

M. David Assouline. Je suis contre ce projet de loi, et je l'assume ! Et je continuerai à le dire ! Au demeurant, quand nous reviendrons au pouvoir

... et cela s'est déjà produit, nous vous montrerons que nous savons aussi être pour un texte. Vous ne pouvez pas, madame la ministre, mes chers collègues, faire comme si vous veniez d'arriver et, chaque fois que l'on vous pose des questions, nous rétorquer que les bilans sont en cours, que lorsque nous-mêmes étions au pouvoir... Voilà quatre ...

M. David Assouline. L'insécurité, c'est votre bilan ! La flambée des banlieues, c'est votre bilan ! La montée de la violence et tout ce que vous entreprenez dans ce domaine sont des échecs !

Le projet de loi pour l'égalité des chances, lui aussi, vient se surajouter à un échec puisque vous aviez déjà fixé les mêmes objectifs à la loi de programmation pour la cohésion sociale : elle devait permettre de rétablir la cohésion sociale, notamment dans les banlieues. Et boum ! Après cette loi, c'est une crise sociale dans les banlieues co...

De toute façon, ce ne sont pas des lois à destination des banlieues, qu'elles soient pour l'égalité des chances ou pour la cohésion sociale, qui suffiront à régler ces problèmes. Tant qu'existera le chômage de masse, tant que la politique de l'emploi ne permettra pas à chacun, dans les quartiers en difficulté, de vivre dignement, les problèmes ...

Or, dans ce projet de loi, la seule réponse que vous ayez apportée à la question de l'emploi des jeunes, c'est un contrat jetable qui dure deux ans et qui accroît l'insécurité et la précarisation des jeunes dans ces quartiers.

Et nous continuerons à vous le dire ! Quand M. Gournac dit par erreur que le FASILD va disparaître, il corrige son erreur, et on lui en donne acte immédiatement. Mais son propos était tout de même assez catégorique et, s'il a pu être prononcé, c'est qu'une autre interprétation était possible qui, en tous les cas, était la nôtre : l'hypothèse d...

Vous évoquez les personnels, l'ensemble des personnels. Mais vont-ils être reconvertis, ou bien leurs équipes et leurs structures seront-elles maintenues ? Reprendre les personnels individuellement, ici et là, pour assurer leur emploi, ou renforcer leurs missions et leurs équipes, comme vous affirmez que ce sera le cas, ce n'est pas du tout la ...

Cette expression ne veut rien dire ! Il y a en France des étrangers et des Français. Qu'est-ce qu'être « issu de l'immigration » ?

Cela peut être des étrangers ou des Français. Je suis issu de l'immigration, comme d'autres peut-être dans cet hémicycle. Les politiques dont nous débattons ne sont probablement pas destinées aux populations issues de l'immigration italienne, polonaise, etc., et si l'on prend en compte les cinquante dernières années, on en dénombrera beaucoup ;...

En tous les cas, cela n'a rien à voir dans la définition d'une politique publique, car cela ne sert que la stigmatisation.

Cet amendement m'amène à faire un constat. Ce matin, Jean-Luc Mélenchon a provoqué des hurlements alors qu'il énonçait une évidence : il est bien vrai que, dans ce débat, on sent souvent une séparation de classes. D'ailleurs, vous la provoquez !

En effet, depuis que nous avons entamé le débat sur les amendements, je n'ai pas entendu une seule fois nos collègues siégeant sur les travées de la droite, malgré le soutien qu'ils apportent au CPE, à l'apprentissage à quinze ans, etc., chercher à conforter un tant soit peu, dans le cadre même du dispositif, les droits des jeunes ou à leur app...

Personne n'a le monopole du coeur, de la jeunesse ou autre. Dans cette assemblée, chaque loi, chaque sujet, donne lieu à débat...

Chacun dit ce qu'il a à dire et, ce matin, nous avons tous perçu que la tonalité dominante de vos propos tendait à attribuer les difficultés du moment à un certain état d'esprit de la jeunesse. Bien sûr, vous le dites d'une manière détournée, en invoquant « la culture du non-travail », du « moindre effort », du « je veux tout sans rien faire »...

Puisque vous en appelez tout le temps au civisme, laissez-moi vous faire part de mon expérience personnelle. Avant d'entrer dans cette assemblée, il y a encore dix-huit mois, j'étais enseignant dans une ZEP, et ce depuis dix-huit ans. Lorsque je dispensais un cours d'une heure d'éducation civique, pendant lequel j'essayais de dire en quoi la s...

Elle a le sentiment que, lorsque vous faites une loi pour l'égalité des chances, vous prenez en compte les difficultés du patronat pour embaucher, sans vous préoccuper des difficultés des autres ! Vous voulez déréguler, casser le code du travail pour faciliter la vie des pauvres chefs d'entreprise qui ont du mal à embaucher ! Or, si le chômage...