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Interventions en hémicycle de Didier Guillaume


9889 interventions trouvées.

Monsieur le sénateur Ouzoulias, je suis vraiment ravi d’intervenir devant la Haute Assemblée ce soir. Je tiens à vous remercier de votre initiative et à remercier votre groupe, le groupe CRCE, d’avoir suscité un débat qui me tient à cœur. Je veux saluer la hauteur de vue dont vous avez fait preuve dans votre excellente intervention et saluer l...

Cela permettrait de compléter la panoplie et de regrouper l’ensemble des acteurs de l’agriculture, de la pêche et de la mer ! L’enseignement agricole est un tout très riche de sa diversité. Établissements publics, établissements privés du Conseil national de l’enseignement agricole privé – le CNEAP –, de l’Union nationale rurale d’éducation et...

J’ai entendu les propositions et préoccupations des uns et des autres. Je vais essayer d’y répondre, dans le temps qui m’est imparti. Pour parler de l’avenir, partageons d’abord des constats factuels et transpartisans. Vos interventions étaient d’ailleurs quasiment toutes transpartisanes, et c’est tant mieux. Premier constat, grâce à l’enseig...

Monsieur le président, mesdames les sénatrices, messieurs les sénateurs, je voudrais commencer par remercier le Sénat d’avoir rédigé ce rapport très intéressant. Je l’ai lu et je partage beaucoup de ses conclusions.

Mais je vais vous le dire ! Or, malheureusement, cela ne figure pas dans le rapport. Par ailleurs, si nous avons certes connu beaucoup de difficultés entre 2011 et 2017 – j’en suis d’accord –, c’est sur les dix dernières années que je constate les difficultés les plus grandes – je vais vous donner les chiffres. La France est un grand pays ag...

Quant à moi, je ne suis pas Sully : ce n’est pas la France de 1600 qui m’intéresse, mais celle de demain, qui va continuer à se développer. Je ferai moi aussi un peu d’histoire, sans remonter jusqu’à Sully, mais en m’arrêtant en 1947. Après la Seconde Guerre mondiale, on a demandé aux paysans français, à la France agricole, de nourrir la Franc...

Dans les restaurants, en France, il y a en gros 75 % à 80 % de viande étrangère ; dans la restauration hors domicile, ce chiffre est encore plus important. Si, en nous bagarrant, comme nous souhaitons le faire, nous arrivons à changer cela, alors nous pourrons faire bouger les choses pour être un peu moins dépendants de la balance du commerce e...

Certes, mais c’est très important : cela permet de compenser certaines difficultés. Au chapitre des distorsions, deux sujets me tiennent à cœur : celui de l’eau et celui de l’assurance. Nous voulons absolument agir, dans ces deux domaines, pour que l’agriculture française ne se retrouve pas en grande difficulté par rapport à nos concurrents. ...

Monsieur le sénateur Gremillet, nous pouvons quand même nous dire que nous avons la chance, en France, de disposer d’une police sanitaire plutôt compétente, plutôt efficace et – je suis désolé de le dire – plutôt meilleure que celle de nos voisins. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, tant de pays voisins viennent voir comment nous foncti...

Monsieur le sénateur, la volonté du gouvernement français, comme la vôtre, est à la fois de protéger le consommateur et de développer l’agriculture. On peut penser ce que l’on veut du principe de précaution, mais il doit être maintenu ! Aujourd’hui, il est interdit d’importer des animaux de l’étranger qui sont nourris avec des farines animales...

Oui, on l’a vu, et les contrôles fonctionnent très bien ! Il serait dommage que les parlementaires contribuent eux aussi à l’agri-bashing en affirmant que rien ne va et qu’il n’y a aucun contrôle ! Les denrées alimentaires ne doivent contenir aucun résidu de médicament vétérinaire. Nous nous efforçons là aussi d’effectuer des contrôles. Que l...

Monsieur le sénateur, avec votre permission je dirai un mot, avant de vous répondre, à M. Montaugé sur le Codex alimentarius, dont j’ai oublié de parler tout à l’heure. En mars prochain, le comité du Codex alimentarius sur les principes généraux, que la France préside, se réunira de nouveau. Nous allons évidemment y travailler. Monsieur Labbé,...