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Interventions en hémicycle de Didier Guillaume


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Clamons-le haut et fort : l’alimentation française est sûre, saine et tracée. Elle nous est enviée par l’Europe entière ! Pour rebondir sur l’intervention de M. Duplomb, nous ne voulons pas d’une agriculture pour les riches et d’une autre pour les pauvres. L’agriculture qui fournit l’industrie agroalimentaire est aussi bonne que l’autre. Il y ...

Madame la sénatrice, cette question sur l’alimentation est particulièrement importante. Nous avons deux tâches. Premièrement, disons-le tout de go, il faut informer et éduquer le consommateur. Ce que je voudrais, c’est que les personnes qui écrivent des tribunes sur l’alimentation, lorsqu’ils poussent leurs chariots en grande surface, fassent ...

C’est tout le travail que nous menons dans les lycées agricoles ; nous changeons l’ensemble des programmes, notamment sur l’alimentation qui est une donnée essentielle. Deuxièmement, en admettant que les consommateurs veuillent bien faire acte de patriotisme, encore faut-il qu’ils puissent le faire ! Or, malheureusement, il n’y a pas assez d’i...

Monsieur le sénateur, j’y crois fermement ! Les applaudissements sur toutes les travées qui ont ponctué la fin votre intervention prouvent que vous êtes tous défavorables au CETA. Aujourd’hui, rien n’est encore signé. Pourtant, les problèmes sur lesquels vous mettez l’accent se posent déjà. Arrêtons donc de toujours nous faire peur ! Le Merco...

Exactement, il s’agissait de traités de libre-échange régulés. Mais la réalité est là : tout le monde est contre le CETA, sauf qu’une grande partie de votre hémicycle est favorable aux traités de libre-échange. Les contrôles doivent se faire. En ce qui concerne les faux steaks, l’appel d’offres que vous évoquez n’est pas en cause et vous savez...

Vous n’avez pas toujours pris pour argent comptant les rapports de la Cour des comptes, monsieur Karoutchi !

D’après mes services, les chiffres réels sont vingt fois inférieurs à ceux que vous citez : selon les contrôles effectués par le ministère de l’agriculture, les produits non conformes seraient de l’ordre de 1 %.

Monsieur le sénateur Menonville, le Gouvernement n’a aucunement la volonté de surtransposer ni d’accrocher des boulets aux pieds des agriculteurs. Bien au contraire, nous voulons libéraliser le plus possible le secteur. Vous le voyez bien, sur tous ces sujets, entre deux questions qui se suivent, vous exprimez des positions totalement opposées ...

Madame la sénatrice, votre question ressemble un peu à celle de Mme Rauscent, mais elle va beaucoup plus loin. Un film vient de sortir sur les suicides d’agriculteurs. L’année dernière, plus de 300 agriculteurs se sont suicidés.

Ce n’est donc pas un jour sur deux qu’un suicide a lieu. Nous travaillons avec la MSA sur cette situation. Certes, les agriculteurs ne se suicident pas uniquement pour des raisons agricoles.

Non, il y en a d’autres, notamment les policiers ! Quoi qu’il en soit, mes services travaillent beaucoup avec la MSA. Nous avons mis en place un groupe de travail, car une telle situation n’est pas acceptable. Je l’ai souligné quand j’ai été nommé : j’aurai réussi mon passage à la tête de ce ministère s’il y a moins de suicides quand je partir...

M. Didier Guillaume, ministre de l ’ agriculture et de l ’ alimentation. Monsieur Raison, je ne peux pas être d’accord quand vous dites que nous voulons bouillir plus blanc que blanc !

Non, et vous êtes trop expérimenté sur les questions européennes, monsieur Bizet, pour ne pas le savoir : lors de chaque conseil des ministres de l’agriculture, depuis des années, nous nous efforçons de faire monter tout le monde au même niveau afin d’éviter toute distorsion. Il y a encore quinze jours, sous la présidence de la Finlande, quand...

Je vous remercie, madame la sénatrice, pour ces deux questions. Vous avez dit que le métier d’agriculteur n’attirait plus. Il est vrai qu’il a connu des difficultés. Je suis néanmoins très fier – et nous pouvons tous l’être à la suite du travail réalisé autour de « L’aventure du vivant » –, car nous sommes passés de – 4 000 élèves inscrits par...

Le métier repart, car nous allons mettre en place des primes au choix, et nous nous en réjouissons. Le Gouvernement a une forte volonté de développer les outre-mer, et notamment leur agriculture. Un comité interministériel sur ce sujet s’est réuni voilà quelque temps. Je ne veux pas éliminer l’Odéadom, et je le dis sous l’autorité de l’ancien...

Monsieur le sénateur, je m’aperçois en écoutant votre question que nous avons tous le même objectif : que l’agriculture française se développe, soit demain la meilleure possible, permette la rémunération des agriculteurs et l’installation d’un nombre de plus en plus important de jeunes. Or il y a un véritable problème : environ 150 000 agricult...

Certes ! C’est pourquoi il faut tout à la fois de la montée en gamme, des labels et signes de qualité, des marques spécifiques, et, parallèlement, une agriculture qui puisse se développer dans son ensemble. Dans cette perspective, l’étiquetage me semble un point absolument essentiel. En Aveyron, vous n’en avez même pas besoin, mais cela pourra...

Madame la sénatrice, comme je l’ai dit à M. Montaugé, l’Union européenne est très claire sur ce point : elle n’accepte pas l’importation de produits qui ne respectent pas les standards et les normes de l’Union européenne. Vous avez raison de dire que nous importons trop. Je le répète, ce n’est pas une question de traité de libre-échange ou d’a...