Photo de Didier Guillaume

Interventions en hémicycle de Didier Guillaume


9889 interventions trouvées.

… que l’on préserve la qualité de l’eau qu’ils boivent, de l’air qu’ils respirent. Ils disent : « Halte à la productivité, vive la qualité, vive la planète ! » L’incompréhension que j’évoquais est de plus en plus forte, car ce que l’agriculture et les entreprises de l’agroalimentaire produisent aujourd’hui répond exactement à ces demandes ! Ac...

… de 4, 1 % en autorisations d’engagement et de 1 % en crédits de paiement. Il s’élève à 4, 760 milliards d’euros. Ce budget est à la mesure des ambitions que nous avons et permet de répondre aux crises que traverse l’agriculture. Le budget consacré aux crédits d’intervention des filières agricoles et agroalimentaires est en augmentation de pl...

M. Didier Guillaume, ministre. Les moyens de la politique agricole commune seront nécessairement réduits, en raison du Brexit. La position de la France, réitérée par le Président de la République, est claire : nous voterons contre la proposition de la Commission européenne de diminuer le budget de la politique agricole commune au-delà de l’inci...

Nous y ajoutons dès cette année 620 millions d’euros de crédits nationaux supplémentaires afin de démultiplier l’effet levier de la PAC pour l’année 2020. Nous voulons que cet argent soutienne nos filières agricoles, car ce sont elles qui permettront demain la résilience de notre agriculture. Nous renforçons les moyens dédiés aux mesures agroe...

Après avoir perdu 4 000 élèves l’année dernière, l’enseignement agricole en a gagné 750 cette année. Il faut continuer et que l’agriculture devienne un primo-choix.

Veiller à l’unité de nos territoires, c’est aussi rémunérer décemment ceux qui nous nourrissent. Vous l’avez souligné à plusieurs reprises, personne d’autre n’accepterait de travailler autant sans pouvoir vivre de son travail. Telle est pourtant aujourd’hui la situation de trop nombreux agriculteurs. Je ne reviendrai pas sur la loi Égalim, mai...

Depuis le 1er décembre, vous le savez, sont ouvertes, comme tous les ans, les négociations commerciales, qui vont durer jusqu’au 28 février. C’est à l’issue de ces trois mois que nous verrons– Mme la présidente de la FNSEA l’a redit il y a quelques jours – si les États généraux de l’alimentation portent leurs fruits ou pas. Si les prix ne remon...

Je sais que vous avez élaboré une proposition de loi, que nous examinerons ensemble. Nous verrons ce qu’elle contient. Tout à l’heure, j’ai cru comprendre que certains nous reprochaient les 840 millions d’euros d’argent frais offerts au travers de la grande distribution. Or j’ai remarqué que la suppression du seuil de revente à perte (SRP) ne f...

Dans ce cas, il sera compliqué de parvenir à une meilleure répartition de la valeur !

Le Gouvernement entend tout faire pour que ceux qui nous nourrissent soient décemment rémunérés. M. Émorine l’a souligné, cela fait trente-cinq ans que les prix baissent, cela fait trente-cinq ans que les agriculteurs n’arrivent pas à se rémunérer : cela ne peut plus durer, on a atteint le plus bas du plus bas de ce qui pouvait être accepté !

Le budget du ministère est de 4, 760 milliards d’euros, dont un peu plus de 2 milliards d’euros d’actions directes en faveur de l’agriculture. Le reste sert à payer les 31 000 fonctionnaires et l’administration. En 2020 comme l’année dernière, ce sont 21 milliards d’euros d’aides directes qui seront versées à l’agriculture française, dont 2, 7 ...

Mme Préville a dit que plus en plus de maires prenaient des arrêtés d’interdiction de l’utilisation des pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Pourquoi pas 200, 300 ou 400 mètres ? Selon moi, un élu de la République doit se référer aux Lumières et ne pas pencher vers l’obscurantisme. Ce qui compte, c’est la science !

La science doit dire ce qu’il en est. Certains peuvent prendre des postures politiques à l’approche des élections municipales, mais un maire qui prend un tel arrêté se met dans l’illégalité. Pour ce qui concerne les zones de non-traitement (ZNT), c’est le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, qui a demandé au Gouv...

M. Didier Guillaume, ministre. Ne donnons pas à croire qu’il faudrait toujours plus d’argent et que l’on mange mal dans les cantines scolaires !

Utilisons déjà, là où des besoins existent, les 3 millions d’euros de crédits que nous avons inscrits au programme national de l’alimentation et de la nutrition. Mais je vous assure que, le plus souvent, il faut non pas plus d’argent, mais une meilleure organisation ! L’avis est défavorable.

Le rapporteur spécial vient de le dire, c’est un vaste sujet. La volonté des agriculteurs de sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires est évidente. Les choses vont trop vite pour certains, pas assez pour d’autres… En tout cas, il faut aller dans cette direction. Pour autant, le fait de créer un fonds comme le prévoit cet amendement...

L’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été créé par la loi de 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche. Il me semble que cet organisme, hébergé par FranceAgriMer, a les moyens de fonctionner. Je comprends, monsieur le sénateur, que vous souhaitiez lui en donner un peu plus, mais je ne pens...

Même avis, monsieur le président. Comme je le disais, je ne crois pas que nous ayons aujourd’hui un problème de moyens ; il s’agit plutôt d’une question d’organisation. À cet égard, l’association Agrilocal a mis en place un outil qui est déjà utilisé dans une quarantaine de départements et qui fonctionne très bien. Le rapport que le Gouvernem...