Interventions sur "victime"

12 interventions trouvées.

Photo de Céline Boulay-EspéronnierCéline Boulay-Espéronnier :

...le fixe, empoisonnent la vie des habitants. J’ai pu le constater très récemment dans mon arrondissement, via de nombreux témoignages. Il ne s’agit pas de faits marginaux. Mais ces voyous savent qu’un simple rappel à la loi est souvent le solde de tout compte de leurs délits, et ils recommencent à l’envi. Ils se rient de la France ! C’est désespérant pour les forces de l’ordre et, pour les victimes, aussi injuste qu’incompréhensible. Or la réponse pénale n’est pas adaptée à la situation. La position de Mme la garde des sceaux, qui souhaite instaurer une justice « restaurative » pour « faire dialoguer victimes et auteurs d’infractions », ne rassure personne, sinon les délinquants. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous confirmer que ces jeunes sont instrumentalisés par des réseaux d’adult...

Photo de Monique LubinMonique Lubin :

...’est très compliqué. » Comme l’a dit l’un de nos collègues, nous ne sommes pas près d’avoir des outils de simulation pour les carrières à venir ! Les conditions de réversion pour les conjoints survivants, qui sont le plus souvent des conjointes, s’appliqueront-elles à partir de 64 ans au lieu de 55 ans ? Plus rien pour les femmes divorcées, avec les conséquences que cela entraîne pour les femmes victimes de violence ? Réponse : nous attendons un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). Comme s’il fallait un rapport de l’IGAS pour imaginer les conséquences de telles mesures ! Ajoutons à cela toutes les garanties de maintien de leur système propre déjà apportées à quelques professions. On voit bien que l’universalité telle que vous la concevez sera impossible et que, si vous...

Photo de Jean-Marie BockelJean-Marie Bockel :

Madame la garde des sceaux, je vous remercie de votre réponse précise et étayée. Cela dit, un principe d’irresponsabilité pénale reprécisé par la loi ou par la jurisprudence de la Cour de cassation – peu importe –, dans le strict respect de l’indépendance de la justice, permettrait de ne pas priver de procès les victimes, les familles et, finalement, la Nation tout entière, notamment dans le cas d’actes antisémites ou terroristes.

Photo de Jean-Raymond HugonetJean-Raymond Hugonet :

Ma question s’adresse à Mme la ministre des armées. À la veille des cérémonies mémorielles du 11 novembre, les représentants du monde combattant sont en émoi ! En effet, le devenir de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) est plus qu’incertain. Alors même que le champ d’intervention de l’ONAC-VG s’est considérablement étendu, notamment avec la prise en compte des victimes du terrorisme, le projet de budget pour 2020 prévoit de lourds transferts de charges vers sa trésorerie. En l’état actuel de la réorganisation de l’ONAC-VG, la débudgétisation ainsi opérée n’est pas soutenable. Au moment où...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Avant de poser sa question d’actualité au Gouvernement, le groupe communiste républicain citoyen et écologiste tient à s’incliner devant la mémoire des victimes des attentats de Trèbes et de Carcassonne, et à exprimer sa plus grande solidarité avec leurs familles. Face à la barbarie, notre nation doit se rassembler autour des valeurs humanistes qui forment la base de notre démocratie et de notre République. Menacés par tous les fanatismes, éprouvés par les tentatives de démembrement du corps civique, nous devons répondre par plus de République, plus de...

Photo de Gérard CollombGérard Collomb :

Monsieur le sénateur David Assouline, comme vous, j’ai été horrifié par la violence de l’agression, du meurtre barbare dont a été victime Mireille Knoll. Permettez-moi d’abord de saluer, comme je l’ai fait dès hier soir dans un communiqué, l’action déterminée des enquêteurs, qui ont très vite identifié les coupables. Ce meurtre était barbare : ses auteurs ont porté onze coups de couteau, avant d’incendier l’appartement pour faire disparaître les traces de leur crime. Monsieur le sénateur, oui, comme vous, je suis inquiet de la mon...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

Monsieur le Premier ministre, le califat n’est plus, Raqqa et Mossoul sont tombés, mais les djihadistes, eux, sont toujours debout, et le sang de leurs victimes innocentes coule encore. Au nom de mon groupe, je veux dire aux familles endeuillées notre respect, mais surtout notre soutien total. Je veux aussi exprimer aux forces de l’ordre notre profonde admiration et notre profonde reconnaissance ; je veux tout spécialement rendre hommage à la mémoire de celui qui, parmi elles, s’est sacrifié. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame était, jusqu’à vendred...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, une fois encore la France est en deuil et pleure ses morts, quatre jours après les attaques terroristes de Trèbes et de Carcassonne. Monsieur le président, mes collègues et moi-même nous associons à l’hommage que vous avez rendu aux victimes et aux personnes blessées et traumatisées par cet attentat. Nous saluons le courage des forces de l’ordre, qui s’engagent au quotidien pour notre protection au risque même de leur vie, comme l’a montré le lieutenant-colonel Beltrame. L’effondrement de l’État islamique au Levant, ainsi que les mesures prises ces derniers mois pouvaient laisser penser que le risque, sans avoir disparu, était maît...

Photo de Julien BargetonJulien Bargeton :

...à la rafle du Vel’ d’Hiv au mois de juillet 1942, en s’enfuyant de Paris avec sa mère. Vendredi dernier, le corps sans vie de cette octogénaire, mère de deux enfants, a été retrouvé en partie carbonisé et lacéré de onze coups de couteau dans son appartement du XIe arrondissement de Paris. Le parquet de Paris a ouvert hier une information judiciaire pour assassinat à raison de l’appartenance de la victime à une religion, retenant ainsi le caractère antisémite de l’agression. Face à cet acte ignoble, une conclusion s’impose : non, la France n’en a pas terminé avec l’antisémitisme. Une chose est sûre : la douleur est aujourd’hui nationale. Chaque fois qu’un citoyen est agressé en raison de ce qu’il est, c’est toute la République que l’on agresse. Au-delà de Paris, c’est toute la France qui est meu...

Photo de Olivier LéonhardtOlivier Léonhardt :

...aires étrangères, chargée des affaires européennes. Madame la ministre, l’islamisme a frappé et tué une nouvelle fois dans notre pays. Notre émotion, celle de nos concitoyens, est à son comble. La France est en deuil et nous honorons la mémoire de nos héros. Je veux tout d’abord m’associer à mes collègues qui se sont exprimés avant moi pour adresser notre soutien le plus profond aux familles des victimes blessées ou emportées dans cette tragédie. Nous savons que la menace terroriste reste très élevée. Notre démocratie tente de s’adapter peu à peu à ce risque durable par des évolutions législatives qui doivent nous permettre de surmonter cette situation, tout en préservant nos valeurs, nos libertés et notre mode de vie. Pourtant, le combat qui nous oppose à l’islam radical doit aussi être abord...

Photo de Olivier LéonhardtOlivier Léonhardt :

...hui abandonnés dans la région d’Afrin, à la suite d’une offensive turque commencée au mois de janvier dernier. Madame la ministre, ne pensez-vous pas que protéger les Kurdes, c’est défendre nos valeurs, c’est lutter contre le terrorisme, par conséquent c’est aussi nous protéger nous-mêmes ? La France va-t-elle condamner l’agression et la volonté d’éradication dont les Kurdes sont aujourd’hui les victimes ?

Photo de Jean Pierre VogelJean Pierre Vogel :

Ma question s’adresse à M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur. Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, je tiens tout d’abord à adresser un message de soutien et de solidarité aux familles des victimes de l’acte terroriste de Trèbes, attentat qui endeuille une nouvelle fois la France, à rendre hommage bien entendu au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui a fait don de sa vie pour sauver celle des autres, et à nos forces de sécurité qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme. Monsieur le ministre d’État, 14 juillet 2016, Nice ; 3 février 2017, rue de Rivoli ; 20 avril 2017, Champs-Élys...