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Le lien du Royaume-Uni avec les États-Unis est très spécifique. Les entreprises britanniques peuvent s'installer aux États-Unis en 48 heures.
Merci à notre président pour cette très intéressante présentation de la situation politique britannique. Les demandes britanniques telles qu'elles ont été exprimées dans la revue des compétences que j'ai étudiée dans mon rapport sur les relations du Royaume-Uni avec l'Union européenne ont du sens. Je voudrais rappeler à notre collègue André Gattolin que ces « exigences » ne relèvent pas seulement de la défense de l'intérêt national. Ces demandes reposent sur des analyses fouillées et consensuelles faites par l'ensemble des forces vives de la nation. La demande de réforme fait l'objet d'un large consensus national. C'est une base de négociation à partir ...
...ir quels sont les points précis qui seront négociés, où sont les vraies difficultés et où cela achoppe. Y a-t-il des « lignes jaunes » que votre gouvernement entend ne pas franchir ? Quant au référendum, il n'est jamais sans risque et je me demande quelle est l'attitude exacte de l'opinion britannique aujourd'hui sur la question du maintien dans l'Union. S. Exc. M. Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France. - David Cameron n'a pas parlé de ligne à ne pas franchir. Il est aujourd'hui dans une phase d'exploration et de discussion. Ce n'est que le début du processus, rien n'est figé : il faut comprendre ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Dans tous les cas de figure, le référendum aura lieu et on peut observer une réelle évolution de l'opinion dans les sondages. Aujourd'hui, ils indi...
...a-t-il un calendrier de la révision des traités ? Va-t-on vers un simple accord contenant le processus d'une révision ? Quel contenu donner à cet accord ? Sur l'Ecosse, je souhaiterais connaître l'idée que vous avez aujourd'hui de l'opinion publique écossaise. Je m'interroge sur la date du référendum qui devrait avoir lieu « avant fin 2017 ». Mais pourrait-il être organisé plus tôt ? Enfin, le Royaume-Uni s'engage dans des négociations après avoir fait une étude approfondie du partage des compétences entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. C'est un travail de fond que j'ai présenté à mes collègues. Cette analyse consensuelle a-t-elle ouvert d'autres champs de réflexion et de négociation possibles avec les autres États membres ? S. Exc. M. Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France. ...
S'il n'y a pas de révision des traités, s'agit-il seulement de faire évoluer un code de bonnes pratiques ou de considérer que chaque fois qu'un État veut revoir les règles, on s'engage dans une renégociation ? Cela va compliquer les choses et à la fin, affaiblir l'Union à un moment où elle a besoin de stabilité et d'intégration. L'agenda des négociations avec le Royaume-Uni ne risque-t-il pas de gêner les États membres qui eux ont besoin de renforcer leur intégration ? Pouvez-vous nous rassurer sur ce point ? Sur les questions monétaires et sur la question de l'immigration, nous sommes en situation de total déséquilibre. Quant aux prestations sociales, le problème vient de ce que vos prestations sociales sont plus généreuses. Ce sont vos règles qu'il faut changer e...
Nous pouvons dire que sans la Grande-Bretagne, l'Europe ne serait pas l'Europe. Il faut donc travailler pour trouver un bon compromis. Ma question porte sur la réforme de l'éducation et son degré d'urgence. S. Exc. M. Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France. - Oui, il y a une profonde réforme de l'éducation depuis cinq ans : nous avons créé des « academies » et des « free schools » qui marchent très bien. C'est une nouvelle dynamique qui se poursuit et qui repose sur l'autonomie des programmes et des méthodes avec un recentrage sur les apprentissages essentiels : lire, écrire, compter.
...toujours enthousiaste pour l'élargissement. Alors quid de la question de l'Ukraine ? Nous leur proposons un accord d'association mais ils veulent l'intégration. On leur propose un projet économique, ils demandent un projet politique. Comment leur répondre ? Enfin, quelle est la position de votre pays sur la coopération renforcée en matière de défense ? S. Exc. M. Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France. - Nous ne dénigrons pas le fédéralisme mais nous ne voulons pas être intégrés dans un système fédéral. Pour nous, il est clair que nous sommes entrés dans un « common market ». Voilà le projet ! Et nous gardons le bon principe de la subsidiarité. Je dirai, comme nos amis néerlandais : « National où c'est possible, Européen où c'est nécessaire ». L'« Union plus étroite » conduit à un « ...
Qui va pouvoir voter au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne ?
...trer plusieurs personnalités importantes en charge des affaires européennes, dont M. David Lindington, ministre des affaires européennes depuis cinq ans, et plus ancien ministre des affaires européennes de l'Union, son homologue travailliste, le « shadow minister », M. Patrick Mc Fadden, mais aussi Lord Boswell et plusieurs Think Tanks et M. Augus Lapsley, désormais représentant permanent pour le Royaume-Uni auprès de l'Union européenne. Ces entretiens ont été particulièrement nourris, francs et fructueux et d'autant plus intéressants que nous entrions dans la campagne électorale pour les élections législatives du 7 mai. Ce rapport d'information tend à présenter la position du Royaume-Uni face à l'actuelle répartition des compétences entre l'Union européenne et les États membres et la manière dont l...
.... En effet, il était temps de corriger les caricatures que l'on trouve dans la presse. Certes, les Britanniques jouent un jeu dangereux mais ils le font avec une grande habileté. Ils disent haut et fort qu'il y a trop d'Europe, mais ils veulent toujours plus de marché intérieur. Nous sommes avertis et c'est à nous de savoir négocier, car mon avis est que nous ne pouvons pas faire l'Europe sans le Royaume-Uni. Je devine donc que nous finirons par trouver une position négociée même s'il faut aller vers une Europe à deux vitesses comme l'indique M. Valéry Giscard d'Estaing, dans son dernier livre à propos des deux cercles européens.
...ls seraient contraints de s'allier aux Lib-Dem et à tenir en respect le Parti Indépendantiste écossais. Il y a peu de chance que l'UKIP fasse le plein des voix et entre triomphalement au parlement et comme il a été dit, le SNP indépendantiste écossais devrait entrer massivement au Parlement mais uniquement pour faire avancer son projet indépendantiste. La France doit garder un lien fort avec le Royaume-Uni, ne pas avoir une vision trop tranchée de la position britannique et garder en mémoire l'efficacité de l'approche britannique qui est plus nuancée qu'il y parait.
...ables politiques et gouvernementaux écossais et britannique pour évoquer les enjeux et les conséquences du référendum relatif à l'indépendance de l'Ecosse. Plus de 4 millions d'électeurs écossais de plus de 16 ans, ainsi que plus de 80 000 étrangers européens et 400 000 britanniques résidant en Ecosse sont appelés aux urnes le 18 septembre prochain pour décider de leur maintien ou non au sein du Royaume-Uni ; en revanche, les 800 000 Ecossais n'habitant pas dans leur nation ne pourront se prononcer. En cas de vote positif, l'Ecosse déclarerait formellement son indépendance en mars 2016. La question posée est simple: « Should Scotland become an independent country ? » D'autres propositions avaient été faites, mais la commission électorale les a jugées de nature à influencer les électeurs. L'indépend...
...ion européenne n'a pas failli : depuis la crise de 2008, elle a accompli un travail considérable de restructuration et de rationalisation. Hélas ! L'opinion publique n'en a pas conscience et des ouvrages annonçant la fin de l'Union se multiplient. J'espère donc que cette situation se dénouera positivement, et modèrera le discours de M. Cameron à l'égard de l'Europe. L'Union européenne a besoin du Royaume-Uni, mais la réciproque est vraie aussi.