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Je me fiche que les produits servis en restauration collective soient bio ou non, ce qui m’importe, c’est qu’ils soient de bonne qualité nutritionnelle. Tel est l’enjeu les départements, les communes et l’État. On parle beaucoup de restauration collective, mais l’objet de ce projet de loi est d’augmenter le revenu des agriculteurs. Pour ce faire, il faut leur permettre de vendre mieux. Les cantines scolaires fermant à la fin du mois de juin, il f...
Cet amendement prévoit de récrire l’article 11, qui fixe des objectifs d’amélioration de la qualité des produits servis en restauration collective, pour en renforcer et la cohérence, et l’ambition. Tout d’abord, il réintroduit un objectif de 20 % de produits bio dans les cantines. Nous nous sommes déjà longuement exprimés sur l’importance d’une telle mesure, très attendue par nos concitoyens et par les producteurs. Ensuite, il supprime la référence au cycle de vie. En effet, cette notion peut se révéler contre-productive pour f...
Après avoir préservé la proportion de 50 % de produits de qualité, qui était un élément essentiel, il convient maintenant de rétablir d’autres dispositions ayant été supprimées par la commission. Nous proposons ainsi de récrire l’article 11, afin de rétablir l’objectif de 20 % de produits provenant de l’agriculture biologique ou d’exploitations en conversion dans la restauration collective. Il s’agit en effet de considérer la conversion vers l’agriculture biologique comme étant une démarche vertueuse, afin d’aider les agriculteurs à traverser cette période qui, malgré les aides, peut être difficile. Nous avons déjà beaucoup échangé sur le sujet, mais je tiens à rappeler que les produits biologiques représentaient seulement 3 % des achats de la restauration collective en...
Cet amendement a pour objet de réécrire l’article 11, relatif aux obligations des gestionnaires des services de restauration collective publique. Il vise à reprendre les objectifs de composition des menus avec 50 % de produits répondant à des exigences de qualité, dont 20 % issus de l’agriculture biologique. Les différents critères retenus reprennent la rédaction proposée par l’Assemblée nationale, ainsi que les propositions de Mme la rapporteur au fond et de M. le rapporteur pour avis du Sénat.
...nes doit être élaboré est relevé de deux cents à trois cents couverts par jour en moyenne. L’information et la consultation régulières des usagers sont réintroduites et étendues aux établissements de santé, sociaux, médico-sociaux et pénitentiaires, qui avaient été oubliés, mais les gestionnaires seront les seuls juges des moyens à mettre en œuvre. De plus, cette obligation est supprimée pour la restauration collective privée, à laquelle l’article 11 ne s’applique pas. Un lieu de dialogue régulier entre tous les acteurs concernés est créé, sans pour autant créer une structure nouvelle, afin d’accompagner l’indispensable structuration des filières – nous venons d’en parler longuement. Enfin, l’application progressive de la mesure devra non seulement faire l’objet d’une concertation avec les parties ...
...érentes productions entre elles. Ce qui est important, en particulier en termes de cohérence avec d’autres politiques ou décisions prises – je pense, par exemple, au bilan carbone –, c’est que les produits qui sont dans nos assiettes soient d’origine locale. Pour cela, nous devons simplifier les choses. D’ailleurs, le seuil de 20 % est un faux débat, car des cantines ou d’autres gestionnaires de restauration collective pourront aller bien plus loin en fonction de la réalité de la production locale. Ensuite, madame la rapporteur, nous avions l’intention de retirer notre amendement au bénéfice du vôtre. Il n’y a donc pas de problème de notre point de vue. Toutefois, à l’issue de notre débat sur cet article, par respect pour les services de l’État et pour les femmes et les hommes qui travaillent dans ...
Je voudrais revenir sur nos débats. Avec l’amendement que j’ai déposé avec Daniel Gremillet, il n’était absolument pas question de supprimer le bio. Nous voulions adopter un principe simple : les gestionnaires de restauration collective doivent acheter 50 % de produits locaux. Aujourd’hui, 85 % du poulet vient de l’étranger ; adopter un pourcentage uniquement sur le bio ne changera rien à cela. Nous aurons simplement du bio étranger ! En affichant ce seuil de 50 % de produits locaux, nous ne nous prononcions pas sur la part de bio. Nous ne sommes donc pas du tout dans la stigmatisation.
...demment, comme tout point d’équilibre, celui-ci sera fragile, parce que les uns voudront pousser dans un sens, quand d’autres feront l’inverse. Il nous faudra donc rester vigilants, pour maintenir les ambitions affichées par les rapporteurs au travers de cet amendement. Pour revenir sur les propos de Laurent Duplomb, je suis persuadée que l’accroissement du recours au bio, en particulier dans la restauration collective, ira de pair avec une augmentation de la sécurité et des exigences quant à la définition de ce type de produits. Les débats qui existent aujourd’hui en France et dans les autres pays sur les résidus de pesticides, sur les productions qui peuvent être qualifiées de bio ou non, sur les certifications, sur les pourcentages, etc., diminueront avec l’augmentation de la consommation. En tou...