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...t qui va fixer la ligne de conduite. Quel est son l'objectif : veut-on éduquer ? Distraire ? J'ai bien conscience des quatre chantiers que vous avez évoqués et que M. Donnat a évoqués l'an dernier à l'occasion d'une table ronde organisée par M. Riester alors député. J'ai l'impression que l'on parle des moyens avant de parler de la ligne éditoriale et que l'on procède à l'envers. Nous avons peu de visibilité. Quelle va être la place des programmes créateurs de liens, comme « Les Témoins d'outre-mer (LTOM) » ? Ces programmes ont également un objectif de reconnaissance. En toute humilité vous avez admis que, sur l'aspect promotion de l'ergonomie, il y avait un travail à faire. C'est vrai et on peut sans doute s'inspirer d'Arte, dont l'application que j'utilise est très bien faite. L'application fran...
...t que l'on vient de donner 50 millions à la Martinique, autant peut-être pour la Guyane et l'arrière-pays guyanais : cela ne va pas arriver tout de suite. France Télévisions n'a pas éprouvé le besoin de faire en sorte que Public Sénat soit captée outre-mer dans le bouquet gratuit. On nous a dit qu'il fallait 1 à 2 millions d'euros pour financer cela : personne ne l'a pris en compte au nom de la visibilité. Ces situations vont persister. Aussi, si je souscris à l'exercice qui est fait ici, j'en connais les limites. Enfin, on vous demande de faire des efforts, d'abord environ 50 millions d'euros d'économies, puis 400 millions d'euros dont 160 en baisses de dotations publiques et, dans le même temps, on vous demande d'investir 420 millions d'euros, de ne pas baisser la garde. Vous n'y arriverez p...
L'objectif de donner davantage de visibilité aux outre-mer est louable mais cela doit-il passer par cette réforme ?
Pendant cette période de montée en puissance sur le numérique, aurons-nous davantage de visibilité des outre-mer ? La direction de France Télévisions a rappelé que l'objectif était de monter en puissance le plus rapidement possible de deux façons : en mettant l'accent sur le numérique pour que soient retrouvées de façon délinéarisée toutes les offres ultramarines géo-localisées par région, par type de programme et, d'autre part, en faisant en sorte qu'il y ait plus de présence ultramarine qu'...
À quels pourcentages, pour quels types d'émissions, devrons-nous nous satisfaire de la présence des outre-mer sur les autres chaînes de France Télévisions ? De quelles garanties disposons-nous ? Qui parlera pour les outre-mer de ce que l'on voudrait voir comme contenu ? Une telle réforme suppose une réflexion en amont sur le nouveau paysage audiovisuel or, pour l'instant, nous n'avons aucune visibilité.
Je voudrais faire une remarque sur l'accessibilité et la visibilité des Îles du Nord sur la plateforme évoquée par Mme Gengoul. Guadeloupe La 1ère ne couvre que de grands événements, par exemple le passage du Président de la République, ou des faits divers. Sa présence n'est pas quotidienne à Saint-Martin alors qu'il y a des reportages sur Marie-Galante, sur la Désirade ou sur Les Saintes. J'aurais aimé que Guadeloupe La 1ère soit présente lorsqu'il y a des sujet...
La visibilité des outre-mer ne doit pas être seulement appréhendée au niveau des programmes et des documentaires. La diversité de la population devrait se retrouver dans la diversité des présentateurs de la télévision. Qui porte cette réflexion ? Christine Kelly a disparu ; Harry Roselmack fait quelques apparitions,... Le CSA l'a rappelé : quel est l'intérêt de former nos jeunes s'ils ne trouvent pas de travai...
Monsieur le ministre, votre intervention pourrait presque constituer une excellente conclusion à nos travaux, tant vous êtes largement allé dans les détails. Les cahiers des charges et les contrats d'objectifs et de moyens (COM) successifs de France Télévisions prévoient, décret après décret et COM après COM, une visibilité des outre-mer sur l'ensemble des chaînes, notamment France 2 et France 3. Je vais vous citer - et ce n'est qu'un exemple - le COM 2011-2015 : « France Télévisions renforcera les liens entre les rédactions de France 2, France 3 et celles de RFO, de façon à amplifier la diffusion en métropole d'images et de reportages en provenance de l'outre-mer ». Je cherche, monsieur le ministre, les raisons...
Monsieur le ministre, les formules se sont succédé dans les lois et cahiers des charges pour que les grandes chaînes publiques puissent mettre en oeuvre un aspect de leur mission de service public, la visibilité de ces territoires de la République que sont les outre-mer. Pourtant, nous savons tous que très peu de programmes ultramarins sont présents sur les grandes chaînes, encore plus aux heures de grande écoute. Quant au journal de l'outre-mer, il a même disparu des antennes de France 3 depuis 2016, je crois ! Ce constat, monsieur le ministre, aboutit à une conclusion pessimiste : comment peut-on avo...
Je suis une amie des outre-mer. Je suis sénatrice de Paris mais j'ai un fort lien avec les outre-mer et je veux démontrer, par ma présence, l'intérêt que je porte à ce sujet. Nous sommes nombreux au Sénat dans ce cas. Je voudrais attirer votre attention sur les contenus. Je pense que la visibilité de l'outre-mer passe par la mise en valeur des talents, des savoir-faire, des hommes et des femmes qui font les outre-mer - et il y en a beaucoup. C'est ce qu'on attend de l'audiovisuel public : montrer ce qu'est le territoire, même aussi loin. J'attire votre attention sur le contenu des programmes, notamment sur France 2 : pourquoi ne nous parle-t-on pas des savoir-faire de l'outre-mer, de l'ar...
...r l'arrêt d'Arte. Nous avons pensé qu'il y avait une particularité d'Arte qu'il fallait plutôt renforcer, trouver son public, l'enrichir. C'était indispensable, tout comme pour France Culture à Radio France. Personne ne vient aujourd'hui plus le remettre en cause, le public a été trouvé. Les citoyens d'outre-mer sont des personnes comme les autres : sur l'ensemble de l'offre, il doit y avoir une visibilité. Ce n'était pas fait : il faut le faire mieux et plus fort, même si des efforts ont été réalisés. Cela n'épuise cependant pas le sujet de la spécificité territoriale et culturelle, car il y en a une, d'une chaîne des outre-mer : l'un n'efface pas l'autre. À une autre époque, on aurait dit qu'il s'agissait d'un cadeau fait à la concurrence privée. Dans un autre domaine, nous pouvons également évo...
... de l'audimat. Pourquoi, à partir de ce diagnostic, ne pas travailler la piste d'une modification de la ligne éditoriale de la chaîne et de moyens supplémentaires pour qu'elle puisse conquérir des parts d'audience supplémentaires ? Cette solution n'a pas été explorée. Je ne vais peut-être pas être comprise de mes collègues ultramarins et j'entends la volonté de faire « France ensemble » : que la visibilité de l'outre-mer passe par les chaînes généralistes paraît séduisant. Malheureusement, la proximité du service public audiovisuel recule, même en métropole, où certaines éditions locales sont aussi sur la sellette. Ceci n'est pas fait pour rassurer nos concitoyens d'outre-mer sur le fait que l'on accordera toute l'importance à leurs territoires. Enfin, même si les usages numériques se développent ...
Je ne vais pas revenir sur la méthode, mon collègue David Assouline en a parlé. Le sujet aurait pu être travaillé bien en amont, et nos travaux en cohérence avec l'ensemble de la réflexion sur la réforme de l'audiovisuel public. Ces questions de méthode nous poussent parfois à réfléchir de façon un peu biaisée. Qu'entendez-vous, monsieur le ministre, par le terme de visibilité ? Quelles sont les facteurs ? Les conditions de réussite ? S'agit-il de la régularité, d'un montant plus important dans la production ? On peut commencer par s'interroger sur le thème même. Nous n'avons pas non plus abordé la question importante de la mémoire et du patrimoine immatériel que constituent les outre-mer. Je pense que la disparition de France Ô pose cette question de la sauvegarde de...
...eut-on faire de l'audiovisuel public français ? J'ai le sentiment que mettre une case outre-mer au niveau national constitue encore un alibi. Cela me gêne profondément. Que voulez-vous quand on parle de mettre l'outre-mer au niveau national ? Désirez-vous que l'on parle de citoyenneté, de culture, voulez-vous éduquer, divertir ? Sur la ligne éditoriale de France Ô, il y a aujourd'hui un sujet. La visibilité est aujourd'hui théorique ; elle peut prendre corps si on lui donne un contenu et si l'on s'est accordé sur celui-ci, reste ensuite la déclinaison des moyens. La difficulté de France Ô - mais ce n'est pas la seule chaîne à la connaître - c'est son positionnement et de savoir ce qu'on attend de l'audiovisuel public. C'est pour ces raisons que ce débat me gêne lorsque l'on nous dit que l'on supprim...
... un exemple : l'un des produits phares de la création audiovisuelle pour enfants, Les Zouzous, a été créé pour France 5. On a décidé de les transférer sur France 4 quand on a décidé que cette chaîne serait celle de la jeunesse. On a assisté à une dégringolade de plus de la moitié de l'audience ! Ne vaut-il pas mieux être sur une grande chaîne généraliste, dans des créneaux adaptés pour assurer la visibilité et la reconnaissance de la cohésion nationale vis-à-vis des populations ultramarines plutôt que dans le ghetto qu'est aujourd'hui France Ô s'agissant de l'audience nationale ?