Interventions sur "embauche"

219 interventions trouvées.

Photo de Serge DassaultSerge Dassault :

D'ailleurs, partout dans le monde où il y a la flexibilité, c'est-à-dire aux Etats-Unis, au Canada, au Danemark, en Grande-Bretagne, on constate que le taux de chômage est de 5 %. Quand la rigidité empêche de licencier, on n'embauche pas, et le chômage atteint 8% à 10 %. C'est ce qui se passe chez nous, et ce qui continuera éternellement à se passer si vous persistez à faire du raffut contre cette loi.

Photo de Serge DassaultSerge Dassault :

...car elle rassure les entrepreneurs, qui n'embaucheront pas s'ils ne peuvent pas licencier, non pas quand ils le veulent mais quand ils n'ont plus de travail.

Photo de Serge DassaultSerge Dassault :

Un chef d'entreprise n'embauchera pas facilement un jeune sans expérience et sans référence. Grâce à ce contrat, il le fera. Il n'y aura aucun problème. La raison du chômage des jeunes, c'est que les entreprises n'embauchent pas les jeunes, sous quelque contrat que ce soit, tant que ceux-ci n'ont pas prouvé leur efficacité et leur compétence. Si l'on n'adopte pas ce CPE, ils resteront encore plus longtemps au chômage, et ce ser...

Photo de Gisèle PrintzGisèle Printz :

... les budgets des collectivités territoriales, notamment des régions, en charge du financement de l'apprentissage. Ces dernières devront augmenter leur participation aux financements et investissements des centres de formation pour adultes, les CFA, revoir leurs modes d'aides aux apprentis en trouvant de nouveaux modes d'hébergement et de transports. Elles devront également revoir leurs aides à l'embauche d'apprentis car très vite, au premier accident du travail d'un jeune de quatorze ou quinze ans, les entreprises demanderont d'obtenir des compléments financiers pour assurer la sécurité des apprentis.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

...n faveur de l'emploi des jeunes par les entreprises. En affichant résolument la volonté de se battre plus efficacement encore contre le chômage, Dominique de Villepin et son gouvernement ont choisi courageusement le chemin de l'innovation en mettant en oeuvre des réformes de structure susceptibles d'agir plus en profondeur pour l'emploi et contre la précarité. Ce fut le cas du contrat nouvelles embauches, avec le succès que l'on connaît !

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

...tenir et les laisser dans la précarité de fait que je décrivais il y a un instant. Or le Gouvernement a voulu aller plus loin et apporter une réponse concrète, souple et incitative pour sortir les jeunes de ces « galères » qu'ils vivent aujourd'hui de plus en plus mal. En proposant un parcours d'insertion rapide de deux ans, pourvu de droits nouveaux et de garanties réelles, le contrat première embauche va offrir un nouvel instrument au service de l'emploi des jeunes. Oh, certes, le CPE n'est pas la fée Clochette : personne ne l'a prétendu ! Il ne réglera pas tous les cas et ne fera pas disparaître le chômage d'un coup de baguette magique !

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

...on ! On nous parle d'emplois « jetables », d'emplois « kleenex » ! Toutes les formules deviennent bonnes, fleurant souvent bon l'indigence des contre-propositions, à moins que ce ne soit la proximité des élections qui les inspire ! Et bien nous, avec courage, nous disons que ce contrat, au contraire, apporte des garanties qui n'existaient pas auparavant. D'aucuns disent que le contrat première embauche peut être rompu à tout moment, sans motif. C'est faux, et je souhaite, monsieur le ministre, que vous soyez clair sur ce point. Le droit du travail s'appliquera au contrat première embauche comme à tout autre contrat.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Du reste, le préavis demeure obligatoire : quinze jours durant les six premiers mois, un mois au-delà. On nous cite les premiers contentieux liés aux contrats nouvelles embauches : la belle affaire ! C'est bien la démonstration par l'absurde que les opposants à ces contrats se trompent : s'il y a contentieux, c'est qu'il y a bien recours possible et qu'il n'y a pas non-droit !

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

De même, les opposants au contrat première embauche se trompent lorsqu'ils confondent, sciemment, période d'essai d'un mois, applicable à tous les contrats de travail, et période de consolidation qui, elle, dure deux ans.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Tout d'abord, en termes de formation, qui n'a pas constaté, lors de l'embauche d'un jeune, diplômé ou non, dans nos mairies ou dans nos entreprises, une insuffisance de formation pratique aux tâches proposées ?

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Enfin, en matière de rémunération, c'est le régime commun des salariés qui s'applique et le contrat première embauche ne comporte pas de salaire plafond. Il n'a jamais été question, en effet, d'offrir aux jeunes des emplois au rabais. Mais cela, vos amis de l'UNEF préfèrent le taire ! Les opposants au contrat première embauche ont même prétendu qu'il allait devenir la seule forme de contrat pour l'embauche de tous les jeunes, quel que soit leur niveau de formation.

Photo de Jean-Pierre SueurJean-Pierre Sueur :

Monsieur le président, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, le contrat première embauche est contraire à l'égalité des chances.

Photo de David AssoulineDavid Assouline :

...ofond, ce malaise qui parfois laisse éclater la violence, ne peut être qu'entretenu par le décalage grandissant entre, d'un côté, les discours et les actes officiels sur l'égalité des chances et, de l'autre, la réalité quotidienne des catégories populaires et moyennes. Ce texte illustre parfaitement ce phénomène. Les banlieues flambent, le chômage des jeunes reste massif, les discriminations à l'embauche se perpétuent... Et quelle est la réponse du Gouvernement ? Un texte, ce texte, qui divise, stigmatise, alimente la méfiance et le discrédit à l'égard des politiques publiques ! Sous couvert de faciliter l'insertion des jeunes sur le marché du travail, ce gouvernement n'hésite pas à proposer de sortir une partie d'entre eux du système scolaire avant seize ans et d'obliger l'ensemble de la jeunes...

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

Monsieur le président, madame la ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, mon intervention portera principalement sur le contrat première embauche. Monsieur le ministre de l'emploi, j'ai écouté attentivement la présentation que vous avez faite de ce projet de loi et j'ai constaté que vous le défendiez avec peu d'enthousiasme, ...

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

... Il a le mérite de tenter quelque chose ! » En réalité, non seulement ces mauvaises réponses ne créent pas d'emplois, mais, de plus, elles accroissent la précarisation de notre société, elles attaquent un code du travail reconnu par tous et elles conduisent à une dégradation considérable de la situation de l'ensemble des salariés. Par exemple, la mise en place du CNE n'a pas créé d'emplois : les embauches qui se concluaient traditionnellement par la signature d'un CDI ont fait l'objet d'un CNE, ce qui n'a fait qu'accroître la précarité.

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

Je répondrai que l'on ne transige pas sur un projet de société solidaire, non sans rappeler que différents choix gouvernementaux ont favorisé fiscalement les plus aisés au détriment des plus modestes. Je ferai également remarquer que des sociétés comme Total réalisent des bénéfices records et continuent d'embaucher des stagiaires à qui mieux mieux sans les rémunérer, sans oublier les salaires exorbitants des cadres dirigeants et les profits des actionnaires. La droite est aujourd'hui sans tabous : elle démantèle petit à petit le code du travail pour s'aligner progressivement sur les conditions sociales des pays les moins avancés en ce domaine.