Interventions sur "militaire"

404 interventions trouvées.

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

...nt pour nous. Elle constitue une voie majeure d’approvisionnement énergétique de l’Union européenne et un formidable réservoir de la biodiversité. Malheureusement, depuis quelques années, elle est aussi devenue la route migratoire la plus meurtrière au monde. En ce qui concerne le présent texte, elle est également une zone géographique critique, car disputée, avec un renforcement de la présence militaire de nombreux pays et le risque d’une escalade des tensions. Je crois que, si la France veut jouer un rôle stabilisateur, la trajectoire de renforcement de nos forces armées dans cette région doit être soutenue. C’est l’objet du tout petit amendement de quelques lignes que je propose. Son adoption n’alourdira pas tellement l’ensemble !

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

... se trouvent des PME de défense sont constamment confrontés à cette question. Moi-même, je suis saisi, presque chaque semaine, de demandes d’intervention en ce sens. Nous avons procédé à des auditions au cours desquelles nous avons débattu de cette question et nous avons publié un rapport d’information qui formule des propositions à ce sujet. Aussi, je pense qu’un projet de loi de programmation militaire est le moment idéal pour lancer ce débat. Mon cher collègue, si tel n’était pas le cas, à quel moment en parlerions-nous ? Au cours de questions de deux minutes adressées au Gouvernement, auxquelles il répondrait lui-même en deux minutes ?

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

...s issus de l’ancien empire colonial français ». En effet, c’est bien là tout l’enjeu en Afrique. Cette nouvelle rédaction aurait l’avantage d’indiquer clairement que, dans ces renégociations de partenariat, la France doit se débarrasser d’un héritage lourd à porter. Elle a signé une douzaine d’accords de défense avec les pays d’Afrique francophone entre 1960 et 1963 et a conduit 52 interventions militaires en Afrique de 1964 à 2014. Pendant longtemps, elle a été considérée comme le gendarme de l’Afrique francophone, mais elle ne peut plus tenir ce rôle. Toutes les méthodes employées y trouvent leur origine, jusqu’à la stratégie diplomatie, développement, défense, dite 3D, récemment développée au Sahel. C’est du moins ce qu’a déclaré l’ancien chef d’état-major des armées, François Lecointre : « Je...

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

Je ne comprends pas la remarque du rapporteur, car l’on ne peut pas nier l’existence d’une présence militaire massive de la France en Afrique, et cela depuis longtemps, dans les pays de son ancien empire colonial. Il ne s’agit pas là d’une prise de position partisane, mais d’un fait historique. Nous devons travailler à dépasser ce type de relation, qui a perduré jusqu’à tout récemment, pour en construire d’autres.

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

Nous souhaitons prolonger le débat que le groupe socialiste avait demandé sur la politique étrangère de la France en Afrique, notamment sur le développement des bases françaises. Dans son discours du 27 février dernier, le Président de la République a annoncé l’allégement de notre présence militaire en Afrique et son redéploiement. Cet amendement vise à souligner le fait que l’implantation ou le maintien de chacune de nos bases doit se faire avec l’accord des autorités locales, même si nous savons bien que l’installation d’une base se fait toujours dans le cadre d’un accord de défense. Votre nouvelle approche et le redéploiement que vous envisagez fonctionnent sur un principe d’« intimité ...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

...t délicat, parce qu’il s’agit d’un gouvernement de transition – souhaitent surtout faire évoluer les commissions mixtes, qui se réunissent tous les deux ou trois mois. Telle est donc la situation d’un point de vue juridique. Nos accords de défense avec ces pays sont souvent anciens et remontent même parfois à l’époque de la déclaration d’indépendance. Ils prévoient aussi des obligations politico-militaires d’accompagnement par la France, notamment en matière de formation pour les soldats. Dans la mesure où ils s’articulent autour du soutien à la montée en puissance des armées locales, on en revient souvent à une logique d’accompagnement. Des difficultés pourraient surgir si l’on devait durcir les clauses de sécurité, donc d’appui au combat, mais il n’en est rien. Si c’était le cas, il faudrait sa...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Ils nous l’ont dit et ce sont des États souverains. Vous ne pouvez pas présenter des amendements visant à dénoncer l’héritage de la colonisation pour ensuite ne pas respecter la souveraineté des États, alors même qu’ils disposent d’un parlement, d’un chef d’État et d’un gouvernement. Pour l’instant, les gouvernements de nos différents partenaires souhaitent le maintien d’une présence militaire française. Je ne vois pas au nom de quoi nous les abandonnerions, surtout au moment où dans certains pays, comme la Côte d’Ivoire, le risque et la pression terroristes sont malheureusement en train de renaître.

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

En tant que président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pays de la Corne de l’Afrique, je tiens à rappeler que les bases militaires et les forces prépositionnées sur le continent africain sont essentielles à la coopération sécuritaire que nous menons avec les États hôtes. Elles le sont aussi pour la préservation des intérêts de la France et pour la protection de nos ressortissants. Ainsi, l’opération Sagittaire, qui a été menée de main de maître par nos militaires, n’aurait peut-être pas pu avoir lieu, si nous n’avions pas ...

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

...ette approche peut paraître très satisfaisante, voire rassurante, sur le papier ; mais, dans les faits, en particulier au Sahel, elle n’a pas été une réussite. Le volet développement, notamment dans le champ de l’humanitaire, en est resté le parent pauvre. Pire encore, le travail des ONG dans des territoires extrêmement dangereux a été entravé, car il est apparu comme trop marqué par l’opération militaire et comme manquant d’indépendance par rapport au pouvoir politique. Les intervenants sur le terrain, en particulier les bénévoles, qui sont souvent des locaux, ont été mis dans une situation où leur sécurité était menacée. Certes, il n’est pas question de proscrire les relations que les militaires peuvent entretenir avec les ONG et qui fonctionnent parfois très bien. En effet, certains projets qu...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Au-delà du fond, l’objet de cet amendement est trop éloigné de ce qui doit figurer dans le rapport annexé d’un projet de loi de programmation militaire. L’avis est donc également défavorable.

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Cet amendement vise à renforcer l’éducation à la paix, la prévention et la résolution non violente des conflits, de l’école à l’université, mais aussi dans le monde du travail, y compris pour les militaires. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le monde assiste à un regain important de tension militaire. De nombreux pays s’activent et cherchent à augmenter leurs capacités militaires. Notre groupe souhaite rappeler que la médiation diplomatique pour la paix a toujours été la meilleure solution. Du fait de la disparition de leurs derniers survivants, la mémoire de la Première Guerre mondi...

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

La promotion de l’éducation à la paix dans le système scolaire et universitaire et dans le monde du travail est un objectif tout à fait louable, mais le rapport annexé à un projet de loi de programmation militaire n’est pas le support pertinent pour cela. Avis défavorable.

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Il me semble que, s’il existe des personnes qui connaissent le prix de la guerre, y compris dans leur chair, ce sont bien les militaires. Ils n’ont pas besoin d’éducation à la résolution des conflits ni d’éducation à la paix, compte tenu des sacrifices qu’ils font – et je ne parle même pas des blessés ou des tués. Je peux comprendre la philosophie globale de l’amendement, mais seulement jusqu’à un certain point, car c’est précisément l’engagement de nos militaires qui nous permet de vivre en paix. Avis défavorable.

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

Nous souhaitons mettre en avant les militaires qui exercent dans le cadre très particulier de la protection civile. Il s’agit des sapeurs-pompiers de Paris et des marins-pompiers de Marseille, qui forment deux corps d’élite spécifiques, dont l’expertise et le professionnalisme sont reconnus par tous. L’armée de terre utilise une logique de régiment tournant dans les outre-mer. Cet amendement vise à mettre en place un dispositif ciblé sur S...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Le modèle de sécurité civile ne figure pas dans les lois de programmation militaire. Il n’y a aucune ligne dans le texte sur les équipements des marins-pompiers de Marseille ou des sapeurs-pompiers de Paris, car cela ne relève pas du budget des armées. Certes, je suis chargé du statut militaire, que cela concerne l’avancement, la discipline ou les décorations, mais les marins-pompiers de Marseille, les sapeurs-pompiers de Paris ou les formations militaires de la sécurité civile...

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

...ouvernement… Il s’agit de modifier la dénomination de la catégorie d’armes A2 en la simplifiant en « matériel de guerre », afin de pouvoir y inclure les armes de lutte anti-drones les plus puissantes, telles que celles qui sont fondées sur l’utilisation de faisceaux laser à effet dirigé. C’est un objet qui nous paraît légitime, car il s’agit de matériels auxquels seules les autorités civiles et militaires compétentes doivent pouvoir recourir. J’émets donc un avis favorable.

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Le sénateur Allizard accepterait-il de remplacer le mot « créés » par celui d’« étudiés » ? Sur le fond, je suis favorable à cet amendement, mais il faut que l’écriture soit rigoureuse. Pour augmenter les efforts de réserve, il faudra inévitablement rendre plus solides les structures d’accueil des départements que l’on qualifie de « déserts militaires ». Je précise cependant qu’il n’est pas certain que ce soit une bonne chose pour les départements concernés d’inscrire cette expression dans la loi.

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

Je voudrais tout d’abord dire que, selon moi, les « déserts militaires » sont les départements où il y a seulement un délégué militaire départemental (DMD).

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

...andons au Gouvernement d’ouvrir une réflexion de fond sur les salaires. En effet, si le code du travail prévoit une indexation du Smic sur l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexer les salaires sur l’augmentation du Smic. C’est pourquoi, à travers cet amendement, nous demandons une réforme du point d’indice pour procéder notamment à son dégel. Selon le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM), les militaires souhaiteraient même un choc indiciaire. Je vous prie, monsieur le ministre, d’entendre leur voix.

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

Il s’agit de remplacer la formule « peut être interdit, limité ou encadré » par les mots « est interdit », afin de durcir les modalités de recours à des sous-traitants en matière de nucléaire militaire et de matières premières nucléaires. On nous rétorque que c’est impossible dans la situation actuelle. Or la rédaction de l’article 29, qui dispose qu’un tel recours peut être interdit, limité ou encadré, montre bien qu’un problème peut exister en la matière. Il faut donc traiter cette question. Je suis prêt à retirer ces amendements, mais je voudrais tout d’abord que l’on nous en dise davantag...