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1789 interventions trouvées.

Je souhaite insister sur le nombre de logements vacants dans le monde rural, parce que les propriétaires ne louent pas pendant cinq ou dix ans. Je m'interroge par ailleurs sur la réactivité des directions départementales des territoires et l'information des pétitionnaires en cas de manque d'une pièce justificative. Sur le sujet de l'égalité des...

Notre pays, à commencer par la Bretagne, est en train de connaître avec l'agroalimentaire ce qu'elle a subit avec son industrie. Concurrence effrénée, prix bas, fermetures d'usines de transformation, répercussions sur la production, explosion des normes de sécurité alimentaire, voilà autant de signes annonciateurs de la catastrophe qui nous pen...

Dans un département d'élevage comme le mien, on a perdu 20 000 têtes en quinze ans. Je le répète, on est train de faire pour notre agroalimentaire ce qu'on a fait pour notre industrie.

Je souscris à la plupart des remarques des rapporteurs. La conjoncture est dégradée : les petits veaux se vendent 30 à 40 euros. Le prix de la viande est faible. Les perspectives sont mauvaises pour le lait. Je suis choqué par les prélèvements sur les chambres d'agriculture. Elles devront licencier. Or, nous avons besoin de techniciens dans les...

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, je serai le quatorzième orateur à vous faire part de mon credo en matière d’hyper-ruralité. Vous le comprendrez, je serai donc amené à répéter certains propos des intervenants précédents. Je veux tout d’abord moi aussi remercier celles et ceux qui sont à l’initiative de ce d...

La semaine dernière, les agriculteurs étaient dans la rue pour défendre leur profession. Je connais vos convictions, monsieur le ministre, pour défendre l'élevage, mais la réalité est là : les prix des veaux, du lait fléchissent. Les exploitations ont un problème de rentabilité. Ma première interrogation porte sur la course aux prix bas. Les ac...

Mes chers collègues, je ne sais si je dois m'en réjouir mais c'est le bénéfice de l'âge qui me vaut l'honneur de présider aujourd'hui la réunion constitutive de notre délégation à la prospective. Le temps passe décidément très vite, trop vite ! Je suis heureux de constater qu'un très grand nombre d'entre vous a souhaité nous rejoindre à l'occa...

Y a-t-il d'autres candidats ? Je n'en vois pas... Nous allons donc procéder à un vote à main levée.

Je proclame Roger Karoutchi président de la délégation à la prospective et, avec mes félicitations pour ce succès, je lui cède bien volontiers la place à ce fauteuil qu'il vient de conquérir.

La position française et européenne dans la crise ukrainienne a mis un certain nombre de nos productions agricoles dans une situation très inquiétante. Si l'embargo perdure, ce sera une catastrophe. Les conséquences de ces décisions, dans une conjoncture économique difficile, ont-elles été seulement mesurées ? Interbev, Coop de France s'inquièt...

Une certaine inquiétude se manifeste quant aux quotas qui découleront certainement de l'accord avec les États-Unis. Il y a aussi l'Ukraine. C'est un thème d'actualité qu'il est urgent de traiter.

Je suggère que nous soyons vigilants à l'endroit de la grande distribution et il serait sans doute utile d'entendre ses représentants dans les mois à venir.

En première lecture, j’avais déposé un amendement qui avait servi de base aux discussions sur les taux de boisement trop importants dans les massifs. J’avais réagi en voyant que, pour un hectare déboisé, un préfet pouvait prendre un arrêté demandant de reboiser un hectare et parfois jusqu’à cinq hectares. Les élus et les habitants de ces vallé...

… que nous sommes en train de faire. C'est pourquoi l’argument développé par M. le ministre me met très en colère, car cela ne fera qu’empêcher d’apporter un peu d’espace dans nos campagnes. Cet espace est nécessaire non seulement pour l’économie, mais aussi pour l’environnement, car – j’y insiste – on veut y voir un peu plus clair… Bien sûr, ...

Notre forêt, surtout la forêt privée, souffre d’un très grand mitage. Elle comprend beaucoup de petites parcelles. Dans nos forêts d’épicéas, quand on abat un arbre, on ne sait pas sur quelle parcelle il tombera, car les parcelles ont été parfois découpées en bandes il y a de cela plusieurs siècles. Il y a trois ans, à l’occasion d’un autre te...

Je ne suis pas favorable à l’amendement n° 139 qui vise à limiter la fourchette du coefficient multiplicateur entre 1 et 3. On cherche ici à réduire considérablement le reboisement, notamment pour des raisons agricoles auxquelles je souscris, à condition de ne pas tomber dans les extrêmes. Nous avons vu des lotissements se bâtir sur des parcell...

Je parle des secteurs ruraux, ma chère collègue, je ne connais pas assez les zones urbaines. Comment voulez-vous que ces gens comprennent qu’on supprime un hectare de bois quelque part pour en replanter trois ailleurs, alors qu’on les oblige, pour des problèmes d’espace, à vivre pratiquement chez leur voisin, car leur parcelle ne fait que 600 ...

Décidément, nous ne voyons pas les choses de la même façon ! Nos avis sont bien différents ! Je pense quand même connaître un peu les milieux agricoles, je suis en quelque sorte un baroudeur, comme en témoignent mes cheveux blancs, puisque j’ai été, pardonnez-moi de le rappeler, pendant treize ans président d’une chambre régionale et durant tr...